Le contexte. Lundi 11 mai, Jean-Marie Le Pen annonçait lancer sa propre formation politique. Pas un parti en tant que tel, le mouvement viserait à renouer avec les valeurs historiques du Front national, cherchant notamment à séduire du côté des soutiens historiques du parti, pétainistes et nostalgiques de l'Algérie française en tête.
En clair, retrouver "les déçus et les opprimés" du Front national, tous ces militants de toujours dont Marine Le Pen cherche désespérément à se défaire dans sa stratégie de dédiabolisation. Au cœur du projet de Jean-Marie Le Pen, il y a aussi la volonté de se détacher d'une ligne partisane qui serait, à l'entendre, dictée par le vice-président du FN, Florian Philippot.
Il gesticule, mais ne fait plus peur à personne
Marine Le Pen
Mais finalement, et puisque le fondateur du parti n'a plus l'âge ni l'envie de faire campagne, il pourrait bien rendre service à sa fille en construisant une "formation", comme il aime à l'appeler, clairement ancrée à l'extrême-droite, plus à droite donc que le FN. Une situation qui a même fait dire à Marine Le Pen de son père : "Il gesticule, mais ne fait plus peur à personne."
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