VIDÉO - Echange très tendu entre Mathilde Panot et Marine Le Pen sur les droits des femmes et le Hamas
La cheffe de file des députés RN a répondu à une mise en cause en revenant sur la position très contestée de LFI sur la question du Hamas.
Échange particulièrement musclé entre Marine Le Pen et Mathilde Panot. Ce jeudi 12 octobre, sur les bancs de l'Assemblée nationale, la présidente du groupe Rassemblement National et celle de la France insoumise se sont violemment affrontées au sujet de "leurs amitiés". Le RN est le "pire adversaire" sur la question "des droits des femmes", a lancé d'entrée Mathilde Panot.
Le parti d'extrême droite avait prévu de soumettre une proposition de loi visant à aider les femmes atteintes d'endométriose. Il a finalement décidé, ce jeudi 12 octobre, de retirer son texte de sa niche parlementaire, très contesté sur les bancs de l'Assemblée nationale. Certains opposants avaient notamment pointé un certain opportunisme de la part du RN.
"Madame Le Pen, c'est vous qui disiez en 2012 : 'Le progrès pour les femmes, c'est de rester à la maison'", a lâché la cheffe de file des députés LFI. Dans un second temps, Mathilde Panot a critiqué les "amis" hongrois et polonais de Marine Le Pen et de son parti. "Vous dites que vous prenez comme modèle la Hongrie qui oblige les femmes à écouter le cœur du fœtus avant de pouvoir avorter", a-t-elle déclaré, sous les applaudissements d'une petite partie de l'Assemblée nationale.
La position de LFI sur le Hamas pointée du doigt
Marine Le Pen a ensuite pris la parole et a décidé de rester sur le terrain de l'amitié. "Puisque madame Panot a passé beaucoup de temps à parler de mes amis... Vos amis, madame Panot, jettent le corps des femmes derrière les pick-up. Ils crachent dessus après les avoir violées et les avoir démembrées", a répondu la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale en référence à la position, très débattue, de LFI sur le Hamas.
Mathilde Panot a notamment refusé de qualifier directement l'organisation, à l'origine de l'attaque contre Israël, de groupe "terroriste". "Je crois que vous devriez objectivement faire preuve aujourd'hui de modestie", a réclamé Marine Le Pen à la fin de son intervention.
