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"Un cortège de revenants", "le retour des perdants" : Mélenchon et ses troupes estiment que le gouvernement Lecornu "ne tiendra pas"

Le leader de la France insoumise affirme que "le compte à rebours pour les chasser tous est commencé". Ses lieutenants appellent au vote rapide d'une motion de censure pour faire tomber le gouvernement de Sébastien Lecornu.

Jean-Luc Mélenchon à l'université d'été de LFI, le 22 août 2025.

Crédit : Romain Doucelin / NurPhoto / NurPhoto via AFP

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Sans grande surprise, Jean-Luc Mélenchon a des mots assez durs à l'égard du gouvernement de Sébastien Lecornu. Le leader de La France insoumise a qualifié ce dimanche 5 octobre cette nouvelle équipe de "cortège de revenants à 80% de LR et anciens LR" et s'est dit convaincu qu'il "ne tiendra pas".

"Des élections pour rien, deux censures pour rien ? Cela ne tiendra pas", a réagi Jean-Luc Mélenchon sur le réseau X (ex-Twitter), fustigeant "le gavage d'une oligarchie parasite du pays. Le compte à rebours pour les chasser tous est commencé", a-t-il promis.

"La rupture façon Lecornu : prendre toujours les mêmes pour gouverner et recommencer la même politique coûte que coûte", a réagi à l'unisson Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée. "Nous ne laisserons pas passer ce nouvel affront à la dignité du peuple de France et à la démocratie. Lecornu doit être censuré. Macron doit être destitué."

"Le retour des perdants"

Un retour aux urnes qu'Éric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, appelle aussi de ses voeux. Lui voit dans ce nouveau gouvernement "une très mauvaise série qui pourrait s'appeler Le retour des perdants". "On essaye d'imposer ceux qui ont perdu en juillet dernier pour la troisième fois", réagit-il sur RTL.

"Ce gouvernement, c'est quand même le miroir, pour tous les postes importants, de celui de M. Bayrou", fustige-t-il. Avec un coup de barre, selon lui, "encore plus à droite".

"Nous on aura notre motion de censure, on verra bien ce que fait le RN", explique-t-il. "J'espère que cette motion de censure sera votée au plus vite pour revenir aux urnes.
Encore faudrait il qu'on revienne pour poser la vraie question. (...) Plus que jamais c'est (Emmanuel Macron) qui doit être mis en question car on ne peut pas continuer comme ça dans le chaos, l'instabilité."

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