Thomas Thévenoud absent à l'Assemblée mais dans toutes les conversations
REPLAY - L'ancien secrétaire d'État n'a pas assisté à la rentrée des députés ce mardi 9 septembre. Sa situation a cependant suscité de nombreux débats auprès de ses collègues.
J'y suis, j'y reste ! L'ancien secrétaire d'État Thomas Thévenoud ne veut pas devenir un ex-député. Il a donc quitté le Parti socialiste mais reste député non inscrit. Il était très attendu à l'Assemblée, ce mardi 9 septembre, pour la rentrée des députés.
Une place à l'Assemblée mais loin du PS
Dans les couloirs, à la buvette, les députés ne parlent que de lui. Pourtant à cette heure-ci, Thomas Thévenoud n'existe plus au Palais Bourbon. C'est un député fantôme. Le standard de l'hémicycle explique qu'il ne dispose plus de permanence parlementaire. Le député de Saône-et-Loire n'a plus de bureau. Son nom n'est sur aucune porte.
Il va forcément retrouver une place, un local pour travailler mais loin du groupe PS. Il va subir le même sort que l'ex-députée socialiste Sylvie Andrieux, exclue en 2012 après sa condamnation à un an de prison ferme. Elle avait été forcée de déménager le plus loin possible.
Une division au sein du PS
Qu'est-ce que fait Thomas Thévenoud, s'il n'est pas à l'Assemblée ? C'était la question du jour au Palais Bourbon. Ses amis députés ont voulu prendre des nouvelles, certains ont pu le joindre chez lui à Paris dans le 5e arrondissement. Il se sent persécuté, se plaint de ne pas pouvoir aller chercher ses enfants à l'école à cause des photographes postés devant chez lui.
Il en souffre : "J'ai quitté le PS, foutez-moi la paix, je n'ai tué personne". En fait, le groupe socialiste est divisé en deux : ceux qui lui mettent une pression maximum pour qu'il démissionne et les autres qui n'osent pas le défendre devant les micros mais qui affirment qu'il a payé pour son erreur qu'il faut arrêter la chasse à l'homme.
Thomas Thévenoud va-t-il pouvoir revenir ?
Il faudra bien qu'il revienne un jour ou l'autre puisque les députés sont obligés de voter ou d'être présents en commission, sous peine de sanctions financières, soit plus de 300 euros par absence. Le Parti socialiste est en train de lui chercher un remplaçant à la commission des Finances. Mais Thomas Thévenoud peut y rester s'il le souhaite, même s'il n'est plus le bienvenu.
