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Syrie : Macron tacle Trump sur le retrait des troupes américaines

Le président de la République a décoché une flèche en direction des États-Unis. "Un allié se doit d'être fiable", a-t-il déclaré.

Emmanuel Macron et Donald Trump, lors des commémorations du 11-Novembre

Crédit : JACQUES DEMARTHON / POOL / AFP

Marie-Pierre Haddad & AFP

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"Un allié se doit d'être fiable". Voici la mise en garde d'Emmanuel Macron à Donald Trump sur le retrait américain de Syrie. Le président français a ajouté "regretter très profondément" la décision prise par les États-Unis. 

À N'Djamena au Tchad, Emmanuel Macron a aussi parlé positivement du chef du Pentagone, Jim Mattis, qui a démissionné après cette décision prise. "Je veux ici rendre hommage au général Mattis et au propos qui ont accompagné sa décision, depuis un an avons constaté comment il a été un interlocuteur fiable", a dit le président français lors d'une conférence de presse avec son homologue tchadien Idriss Deby. 

"Être allié, c'est combattre épaule contre épaule", a-t-il ajouté, en précisant que c'était précisément ce que la France faisait avec le Tchad dans la lutte contre les groupes jihadistes dans la bande sahélo-saharienne. 

Lutter contre Daesh

Dans un courrier adressé jeudi à Donald Trump, Jim Mattis, ex-général des Marines âgé de 68 ans, très respecté sur la scène internationale, mais qui entretenait des relations difficiles avec le président américain depuis plusieurs mois, avait insisté sur la nécessité pour les États-Unis de "traiter les alliés avec respect".  

Ce faisant, il avait marqué implicitement son désaccord avec un président qui a pris pour cible un à un au cours des derniers mois les dirigeants des principales puissances occidentales. "Je pense que me retirer est la bonne chose à faire", avait-il ajouté dans ce courrier. 

La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, alliés des États-Unis dans la lutte contre Daesh et cibles régulières de ses attaques, n'ont pas caché leur inquiétude après l'annonce du retrait américain. Daesh a vu son "califat" autoproclamé se réduire comme peau de chagrin face à de multiples offensives, après une montée en puissance fulgurante en 2014. 

Mais l'organisation conserve quelques réduits et reste redoutable en raison de sa capacité à mener des attentats meurtriers à travers le monde. 

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