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Surveillante tuée : François Bayrou veut interdire "tout de suite" la vente d'armes blanches aux mineurs

Après l’agression mortelle d’une surveillante en Haute-Marne, le Premier ministre François Bayrou a annoncé au 20h de TF1, une première mesure forte : l’interdiction immédiate de la vente d’armes blanches aux mineurs.

François Bayrou, le 14 mars 2025 dans une usine Alstom à Aytre.

Crédit : Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Loraine Dion

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Invité du journal de 20h sur TF1, ce mardi 10 juin, à la suite de l’agression au couteau d’une surveillante de 31 ans par un élève de 14 ans devant un collège de Haute-Marne, le Premier ministre François Bayrou a formulé deux annonces à effet immédiat.

Il s’est engagé à interdire "tout de suite" la vente d’armes blanches aux mineurs, précisant que la liste des objets concernés serait élargie à "tous les types de couteaux qui pourraient constituer une arme", a affirmé le chef du gouvernement.

Il a également annoncé un renforcement du contrôle de l’âge lors des achats sur Internet. "Il est encore possible en 2025 d’acheter une arme sur Internet pour un mineur", a-t-il déploré, ajoutant vouloir "y mettre un terme". Le contrôle de l’âge sera donc étendu : s’il ne peut être garanti, "un adulte devra obligatoirement signer la réception du colis", a-t-il précisé.

Des portiques de sécurité dans les établissements scolaires

Enfin, selon le Premier ministre,  la priorité doit aussi être donnée à l’interdiction du port d’arme  , qui doit être "strictement interdit et [...] contrôlé, même si cela n’évitera pas tous les drames", a-t-il affirmé, avant de revenir sur le bilan de l’opération de "fouilles de sac", qui était menée dans le collège, au moment de l’agression mortelle. "Depuis mars, on a effectué 6.500 contrôles et saisi près de 200 couteaux dangereux et 200 autres armes."

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S’il s’est dit opposé à l’installation de caméras de vidéosurveillance dans tous les établissements scolaires, le chef du gouvernement s’est en revanche déclaré favorable à l’expérimentation des portiques de sécurité "dans les établissements dans lesquels il y a du désordre". Et de conclure : "C’est contre cette culture du couteau qu’il faut que nous nous battions."

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