À 9 jours du premier tour de l'élection présidentielle, l'étau se resserre. Selon le sondage BVA pour RTL et Orange, Emmanuel Macron obtient 27% des intentions de vote au premier tour. Le candidat-président perd un point par rapport à la vague précédente même s'il reste largement. Marine Le Pen, elle, gagne deux points (21%) confortant sa deuxième place. Elle semble bénéficier d’une forme de "vote utile" à l’extrême droite.
En revanche, l'écart se réduit plus significativement dans le cas où les deux candidats seraient qualifiés pour le second tour. Emmanuel Macron ne l'emporterait que 54,5% (-1,5 point en une semaine) à 45,5% (+1,5 point en une semaine) pour son adversaire du Rassemblement national, selon notre sondage.
Jean-Luc Mélenchon poursuit sa dynamique mais reste pour l'heure distancé par la candidate du RN (15,5%, +1 point). Quant à Éric Zemmour et Valérie Pécresse, ils décrochent et passent sous la barre des 10%.
Il faut également prendre en considération le fait que 35% des personnes certaines d’aller voter n’expriment pas d’intention de vote ou indiquent pouvoir encore changer d’avis.
L'intérêt pour l’élection présidentielle continue son évolution en dents de scie observée depuis plusieurs semaines. Après avoir progressé de 5 points la semaine dernière, il en reperd 5 cette semaine : 69% des Français déclarent s’intéresser à l’élection présidentielle. C’est aussi 5 points de moins qu’à dix jours du premier tour en 2017.
Preuve en est : à dix jours du premier tour, seuls 68% des Français inscrits sur les listes électorales sont capables de citer la date exacte du scrutin.
Une baisse de la participation est anticipée. Certes, aujourd’hui, une proportion d’inscrits similaire à 2017 indique avoir l’intention d’aller voter, à date (77%). Mais ils peuvent encore changer d’avis. Interrogés sur les raisons qui pourraient les conduire à ne pas voter lors du premier tour de l’élection présidentielle le 10 avril, moins d’un inscrit sur deux (46%) répond "aucune, j’irai voter quoi qu’il arrive".
Seuls 7% des inscrits pourraient ne pas aller voter en fonction de la situation sanitaire. Pour autant, plus de 7 inscrits sur 10 pensent qu’il faudrait rendre le port du masque obligatoire dans les bureaux de vote les 10 et 24 avril prochains (72%).
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