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Retraites : "Ce conclave est une espèce de tromperie", juge Isabelle Saporta sur RTL

Dimanche 16 mars, le Premier ministre a fermé la porte à un retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans. Plusieurs organisations syndicales demandent à Matignon de clarifier la position du gouvernement.

François Bayrou arrive à la Cour des comptes à Paris, le 30 janvier 2025.

Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

BAYROU SUR LA RETRAITE À 62 ANS - "ce conclave; dès le début c'est une vaste tromperie", juge Isabelle Saport- "Ce conclave; dès le début c'est une vaste tromperie", juge Isabelle Saporta

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BAYROU SUR LA RETRAITE À 62 ANS - "ce conclave; dès le début c'est une vaste tromperie", juge Isabelle Saport- "Ce conclave; dès le début c'est une vaste tromperie", juge Isabelle Saporta

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Isabelle Saporta - édité par Thibault Jeannin

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Quel avenir pour le conclave sur les retraites ? Le Premier ministre François Bayrou a exclu un retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans. "Je suis déterminé à défendre l’idée que nous avons besoin des corps intermédiaires", a confié François Bayrou avant de fermement exclure un retour à 62 ans pour l'âge de départ "dans le nouveau contexte international".

Un rejet que n'ont pas du tout apprécié les syndicats. "C'est scandaleux", a affirmé le négociateur de la CGT sur les retraites Denis Gravouil, estimant qu'"on ne peut pas faire confiance à François Bayrou". De son côté, la CFDT a jugé ce choix "incompréhensible", par la voix de son secrétaire adjoint, Yvan Ricordeau.

Au lendemain de cette annonce, Maud Bregeon, députée Ensemble pour la République des Hauts-de-Seine et ancienne porte-parole du gouvernement Barnier a tenté de défendre l'actuel Premier ministre. "Il faut dire la vérité", a-t-elle affirmé sur RTL. "Je pense qu'il aurait fallu parler franchement aux Français. Donc, ce conclave est au fond, depuis le départ, et vous venez de le dire à demi-mot... une espèce de tromperie, un théâtre de faux-semblants", a réagi Isabelle Saporta. "Vous avez raison de le dire. Mais dans ce cas-là, pourquoi faire semblant de faire un conclave ?", conclut la journaliste. 

Les négociations, censées permettre une amélioration de la réforme de 2023 sans accentuer le déficit, comportent encore 11 rendez-vous entre partenaires sociaux d'ici au 28 mai, soit un par semaine. La CGT réclame notamment l’abrogation de la réforme.

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