Les conseils départementaux auront le pouvoir d'annuler ou de laisser les 80 km/h sur leurs routes. Voilà ce qu'annonce la prochaine "loi mobilités". Pour le président du Conseil départemental des Yvelines, Pierre Bédier, invité de RTL, ce choix n'est pas aussi simple qu'il en a l'air.
"Le ministère de l'Intérieur, utilisant le Conseil National de la Sécurité Routière, pose des conditions extravagantes pour le retour aux 90 km/h" raconte M. Bédier. Il explique que ces plans s'annoncent finalement impossibles "dans un département comme le mien où 1/3 des routes étaient concernées, finalement on ne va rien faire parce qu’on nous empêche de faire. Il y a tout un tas de critères qui font qu'on ne rentre pas dedans et qu'on ne pourra rien faire."
Dans les Yvelines, 500 des 1.600 km de routes étaient passés aux 80 km/h. Sur ces routes, il n'y avait pas d'accident, c'est pourquoi il lui semble logique de repasser à 90km/h. Mais pour les cas contraires, "dans les routes où l'on constate qu'il y a de l'accidentologie malgré les 80 km/h, on est prêt à passer à 70."
L'autre frein pour Pierre Bédier, ce sont les conséquences en cas d'accidents s'il réinstaure la limitation de vitesse à 90 km/h. "Il y a une très forte pression juridique, voire judiciaire. Différentes associations de protection des usagers nous menacent en cas d'accident de nous traîner devant les tribunaux."
Selon lui, "c'est l'accidentologie qui doit guider les décisions, elles doivent être prises au plus près du terrain" conclue-t-il.
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