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Nicolas Dupont-Aignan sur RTL le 30 avril 2017
Crédit : Frédéric Bukajlo / SIPA PRESS
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"Si M. Macron, 'Hollande junior', est élu dimanche, le pays sera foutu". Moins d'une minute après sa première prise de parole dans Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI dimanche 30 avril, Nicolas Dupont-Aignan, premier ministre de Marine Le Pen en cas de victoire de la candidate Front national dimanche 7 mai, dresse d'emblée un portrait peu élogieux d'Emmanuel Macron. "On repartira pour cinq ans de socialisme destructeur avec des conséquences incalculables sur la sécurité des Français, sur la vie quotidienne, sur l'emploi, leur pouvoir d'achat (...) M. Macron, il faut que les retraités le sachent, veut augmenter la CSG, moi je veux baisser les impôts."
En visant ceux qui rallient le candidat centriste "pour des places", ceux "qui ont fait souffrir les Français", le président de Debout la France renchérit en qualifiant Emmanuel Macron de "marionnette d'un système international de M. Hollande, qui nous donne des instructions depuis Bruxelles."
Nicolas Dupont-Aignan utilise ainsi le même argument que François Fillon (cité pendant l'émission) qui surnommait Emmanuel Macron "Emmanuel Hollande". "Si les Français votent M. Macron, ils réélisent M. Hollande (...) Je ne veux pas voir réélire M. Hollande qui tire les ficelles de M. Macron, qui a un comportement dangereux psychologiquement", estime-t-il. "Ses regards, ses hurlements, sa façon de parler du pays" inquiètent le leader de Debout la France, qui réduit le duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron à un match Marine Le Pen-Angela Merkel. "Un choix binaire".
Nicolas Dupont-Aignan a intégré le programme de Marine Le Pen mais aussi ses éléments de langage. Il évoque par exemple "une loi El Khomri puissance 10" pour qualifier le projet économique d'Emmanuel Macron. Le candidat "En Marche !" a indiqué qu'il adopterait par ordonnance un projet de loi d’habilitation pour simplifier le droit du travail et décentraliser la négociation. "Le Parlement ne décidera même pas de la politique des salaires. Ce n'est même pas le 49.3, il n'y a plus de Parlement", s'indigne finalement le nouveau soutien de Marine Le Pen.
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