Avec un peu plus de 13% des voix au premier tour des législatives, le Front national a subi un revers significatif, dimanche 11 juin. Le parti de Marine Le Pen réalise presque le même score qu'en 2012. Mais surtout, il accuse un net recul dans les urnes par rapport à la présidentielle, puisqu'il avait recueilli 21,30% au premier tout puis 33,90% au second. Toutefois, les ténors du parti relativisent. "La réalité, c’est que par rapport à 2012, nous passons de 60 seconds tours à 120. Nous résistons beaucoup mieux que les autres, il y a un effondrement des Républicains et du Parti socialiste", estime le sénateur-maire FN de Fréjus David Rachline.
Ce dernier place de grands espoirs dans le second tour et souhaite "convaincre (les Français, ndlr) qu’il faut une véritable opposition à Emmanuel Macron". Car selon, "ce ne sont pas Les Républicains qui vont incarner cette opposition, eux qui pour une grande partie vont travailler dans le cadre de la majorité présidentielle".
Le 11 juin, 57% des électeurs Front national ne se sont pas déplacés dans les bureaux de vote. "Il y a un vrai problème avec le mode de scrutin. Les Français sont conscients qu’ils ne seront pas représentés à la hauteur des mouvements politiques pour lesquels ils votent, je crois que cela altère ces élections législatives", analyse David Rachline qui l'affirme : "Il faut la proportionnelle et à l’Assemblée nationale... Nous allons réclamer la proportionnelle pour qu’enfin les tendances politiques soient représentées".
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