Les élections européennes ont donc acté la recomposition de notre paysage politique dimanche 26 mai. Le duel Emmanuel Macron et Marine Le Pen continue de s'imposer deux ans après la présidentielle, atomisant les autres partis traditionnels. Le Rassemblement National devance de 0,9% la liste de la République en marche, avec 205.000 voix d'écart. La stratégie des Républicains est un échec retentissant avec seulement 8,48 % des voix, du jamais vu dans le parti.
"Je suis déçu parce que nous aurions aimé être en tête, ça aurait été bien meilleur pour la France et son influence demain", indique Pascal Canfin, élu député européen, numéro deux de la liste La République en marche aux élections européennes. "Ce n'est pas une victoire mais le vote pour LaREM est largement consolidé", ajoute-t-il.
"L'écologie a gagné ces élections européennes et tant mieux", se réjouit l'ancien élu Europe Écologie - les Verts (EELV). Aujourd'hui représentant de LaREM, il souhaite une "coalition majoritaire au Parlement européen, éventuellement avec EELV", "on leur tend la main, à eux de la saisir", mais dans tous les cas "aucune majorité n'est possible sans nous", rappelle-t-il.