Et si le départ de François Bayrou était le marqueur d'un recul de la démocratie ? En tout cas, Jean-Christophe Lagarde, patron de l'UDI, invité de RTL ce 22 juin, accueille mal la nouvelle. Le garde des Sceaux François Bayrou a annoncé mercredi 21 juin qu'il ne participerait pas au gouvernement Philippe II, dont la composition a été annoncée quelques heures plus tard. En cause : son parti, le MoDem, est visé par une enquête consécutive à des soupçons d'emplois fictifs et François Bayrou souhaite y répondre de manière indépendante.
"Je peux comprendre que François Bayrou veuille retrouver sa liberté de parole même si je considère absurde cette manie maintenant que, dès qu'une enquête, un soupçon existe – de ce point de vue là je suis d'accord avec François Bayrou – on fait démissionner les gens", estime Jean-Christophe Lagarde au micro de RTL.
On a progressivement construit une présomption de culpabilité et je pense que c'est dangereux.
Jean-Christophe Lagarde, patron de l'UDI
"Si ça se trouve il n'y a rien, et donc l'on vient bouleverser un équilibre gouvernemental sans raison. Je pense que c'est une régression de démocratie, parce que la démocratie elle se base sur la présomption d'innocence et qu'on a progressivement construit une présomption de culpabilité et je pense que c'est dangereux", poursuit le président de l'UDI.
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