À la veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats réclamaient une rencontre avec Emmanuel Macron. Ils ont reçu une réponse par courrier et sans ambiguïté. Le chef de l'État leur écrit "ne pas sous-estimer les mécontentements" mais il maintient que sa réforme est nécessaire pour garantir l'équilibre du régime.
Dans ce courrier, le président renvoie une nouvelle fois vers ses troupes. "Le gouvernement est, comme il l'a toujours été, à votre écoute", écrit-il. Il justifie point par point son refus de recevoir les syndicats. Cette réforme, il l'avait déjà annoncé lors de la campagne présidentielle. Les concertations ont déjà eu lieu. Et il s'est déjà exprimé en déplacement.
Emmanuel Macron compte bien rester loin de tout ça et que les débats se poursuivent au Parlement. De son côté, l'exécutif semble perdre patience, car il demande ce vendredi 10 mars un vote bloqué au Sénat. Depuis la veille, les débats patinent un peu. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a demandé la parole pour dégainer l'article 44.3 : en clair, c'est un peu comme le 49.3 qui accélère les débats à l'Assemblée nationale. Là aussi, c'est un coup d'accélérateur.
Le gouvernement va choisir les amendements qu'il veut garder, les autres iront à la poubelle. Le tout pour s'assurer un vote d'ici à la date limite du dimanche 12 mars, minuit.
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