Au début du mois d'octobre, le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, a été mis en examen pour "prise illégale d'intérêt". Le même jour, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a été renvoyé en procès devant la Cour de Justice de la République. Deux affaires qui mettent dans l'embarras Emmanuel Macron qui avait pourtant assuré lors de la campagne présidentielle que "Dans le principe, un ministre doit quitter le gouvernement lorsqu'il est mis en examen".
"Je crois qu'on peut tous faire un constat de grande fatigue démocratique et de défiance vis-à-vis de la parole publique", déplore Fabrice Arfi, invité de l'émission Quelle époque ! sur France 2 samedi soir. "Ces affaires participent comme un carburant de fatigue démocratique", poursuit-il.
"Ce n'est pas moi qui suis l'enfant de l'affaire Fillon, qui, sur le terreau des batailles pour la République exemplaire, se fait élire en disant que si un ministre est mis en examen, il doit démissionner. Non pas pour porter atteinte à sa présomption d'innocence, mais par principe de précaution, pour éviter que le soupçon dont il est la cible, entache la fonction et l'institution qui est la sienne. Et pour le gouvernement, ne pas prendre le risque d'avoir quelqu'un qui pourrait être condamné et être donc un délinquant", estime le journaliste de Mediapart.
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