Quand a eu lieu le dernier référendum en France ?

Emmanuel Macron a déclaré, mardi 13 mai, vouloir organiser plusieurs référendums "en même temps" dans les mois à venir.

Emmanuel Macron, le mercredi 14 mai 2025.

Crédit : LOU BENOIST / POOL / AFP

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Depuis le début de la Ve République, les chefs de l'État ont consulté, à neuf reprises, les Français via un référendum. Emmanuel Macron pourrait, dans les prochains mois, imiter d'anciens locataires de l'Élysée, comme Charles De Gaulle, Georges Pompidou, François Mitterrand ou encore Jacques Chirac.

Lors de ses vœux en décembre dernier, Emmanuel Macron avait annoncé vouloir consulter les Français en 2025 afin de "trancher" des sujets. Lors de sa récente interview sur TF1, le président de la République a déclaré qu'il souhaitait organiser "plusieurs référendums dans les mois qui viennent", en "même temps".

Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont passés de cet outil, tout comme Valéry Giscard d'Estaing. Il faut remonter au second mandat de Jacques Chirac pour avoir la trace d'un référendum en France. Cette consultation avait été organisée le 29 mai 2005.

Pas de référendum sur les retraites

L'ancien Premier ministre et maire de Paris, décédé en septembre 2019, avait donc posé une question aux Français : "Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ?". À cette question, le "non" l'avait emporté (54,67% des suffrages exprimés), rappelle le site Vie-publique.

La Ve République a d'ailleurs été bâtie à la suite d'un référendum, organisé en 1958. Par le passé, les Français ont été consultés sur divers sujets : les accords d'Évian, l'élection du président de la République au suffrage universel direct, le Traité de Maastricht ou encore la diminution de la durée du mandat présidentiel.

Emmanuel Macron a notamment annoncé qu'il n'avait pas prévu d'organiser un référendum sur les retraites. Il pourrait néanmoins se tourner vers cet outil en cas de blocage du débat parlementaire sur la fin de vie. "Si on voit qu'il y a un enlisement, à ce moment-là, le référendum peut être une voix pour débloquer, mais je ne le ferais que si c'était bloqué", a précisé le président de la République.

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