La deuxième sélection de six phrases pour le prix de l'humour politique a été effectuée le lundi 27 juin par le jury du prix "Press club, humour et politique" 2022, présidé par Olivier Lagarde. Ce concours récompense l'homme ou la femme politique qui a sorti la phrase la plus hilarante de l'année, d'une manière volontaire ou involontaire.
Lors de la première sélection du 23 mars dernier, huit phrases avaient été sélectionnées. Cette fois, lors de la deuxième sélection, ce sont six phrases qui ont été retenues. Les voici :
- Rachida Dati, ancienne ministre, maire du VIIe arrondissement de Paris, s'adressant à Anne Hidalgo : "Votre présence au Conseil de Paris est aussi anecdotique que votre score à la présidentielle", au Conseil de Paris le 31 mai dernier.
- Richard Ferrand, ancien président de l'Assemblée nationale : "Élisabeth Borne est formidable mais personne ne le sait", dans le Canard Enchaîné le 22 juin dernier.
- Jean Lassalle, ancien candidat à la présidentielle : "Je suis candidat car sinon je n'aurais pas su pour qui voter" sur BFMTV, le 1er avril 2022.
- Édouard Philippe, ancien Premier Ministre et maire du Havre, à propos de Jean-Luc Mélenchon : "Il faut une certaine audace pour que quelqu'un qui a été battu à une élection où il était candidat puisse penser qu'il sera élu à une élection où il n'est pas candidat !" dans les colonnes de Sud-Ouest, le 29 mai 2022.
- Sandrine Rousseau, députée de Paris : "Je voudrais qu'il y ait une possibilité de délit de non-partage des tâches domestiques", sur Madmoizelle le 21 mars 2022.
- André Santini, ancien ministre, maire d'Issy-les-Moulineaux : "Mon parti soutient Valérie Pécresse parce qu'elle s'est engagée à prolonger la ligne 12 du métro jusqu'au pont de Meudon", dans le journal Le Point du 25 mars 2022.
Une dernière sélection aura lieu en octobre. Le lauréat 2022 sera désigné au mois de décembre. Pour rappel, le prix de l'humour politique de 2021 avait été remporté par la ministre Marlène Schiappa qui, en défendant son projet de loi visant à lutter contre la polygamie, avait jugé bon de préciser : "On ne va pas s'interdire les plans à trois".
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