Présidentielle 2027 : pour Sandrine Rousseau, Marine Tondelier a choisi "le pire calendrier" pour annoncer sa candidature

C'est une annonce qui ne fait pas l'unanimité. Mercredi 22 octobre, la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a déclaré se porter officiellement candidate à l'élection présidentielle de 2027. En amont de la campagne, elle appelle également à l'organisation d'une primaire à gauche pour déterminer une candidature unique et unie, sans laquelle son camp ne saurait prétendre à l'accession à l'Elysée, selon elle.

L'affirmation des ambitions nationales de la chef de fille des écologistes n'a pas été vraiment du goût de sa rivale interne Sandrine Rousseau. Sur le plateau de franceinfo, la députée a estimé jeudi 23 octobre que "ce calendrier est le pire qu'il puisse être", évoquant "d'autres priorités" pour lesquelles elle "continuera à se battre", parmi lesquelles "le budget", les "risques" de "censure et de dissolution" et les municipales".

Sandrine Rousseau a également mis en lumière la situation du parti écologiste, pour lequel "les sondages ne sont pas excellents". Selon elle, "ce moment-là" doit être "au contraire un moment de mobilisation générale".  "Aujourd'hui, le temps est à sauver le parlementarisme, la démocratie et derrière les municipales qui est un échelon extrêmement important pour bien des gens", a-t-elle estimé. 

Plutôt que de penser à la course à l'Elysée, la députée de la 9e circonscription de Paris espère que "toutes (les) forces, toute notre énergie, toute notre puissance militante - qui n'est pas énorme - devraient être tournées" vers ces défis au calendrier bien plus d'actualité. "Je regrette absolument cela, je n'en ai pas été informée", a également noté Sandrine Rousseau qui parle même d'un "flou" sur la déclaration d'une Marine Tondelier prête pour la présidentielle mais favorable à une primaire à gauche.

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"Normalement, nous avons un processus interne dans lequel je refuse d'aller car il n'a aucun sens", a aussi expliqué Sandrine Rousseau qui a tenu à recentrer, une bonne fois pour toute, ses priorités sur "des choses immédiates, concrètes à faire" : "Je veux vraiment dire aux Français et aux Françaises que l'on ne les oublie pas. Nous nous battons et nous passons nos nuits à l'Assemblée pour le faire."

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