Au lendemain de l'annonce tant attendue de la candidature d'Emmanuel Macron, les autres prétendants à l'Élysée lâchent leurs coups face à l'adversaire. Quitte à déraper, comme l'a fait Laurent Wauquiez ce vendredi.
C'était juste avant un discours de la candidate de son parti, Valérie Pécresse, à Chartres. Ce discours sur la décentralisation se devait important, mais il a été éclipsé par une phrase du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
"Emmanuel Macron est le modèle d'un président de la République à la fois monarchique et dictateur, accable-t-il sur scène. Valérie permettra de sortir de cette arrogance pour faire à nouveau respirer nos territoires et retrouver ce bon sens pompidolien qui nous est si cher."
L'utilisation du terme "dictateur" n'a pas manqué de créer la gêne autour de la candidate. "C'est une maladresse d'expression", concède l'entourage de Laurent Wauquiez. "Bien sûr, il ne pense pas un instant que le président est un dictateur...". L'intéressé a tout de même dû rétropédaler dans un tweet cet après-midi et retire le mot "dictateur", "dans le contexte actuel".
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