Présidentielle 2022 : Sarkozy continue d'esquiver la question de son soutien à Pécresse

L'ancien président de la République a cependant fait une allusion à Emmanuel Macron. "La crise ne se gère que verticalement : un chef, une équipe, une mission", a-t-il indiqué.

Nicolas Sarkozy, le 25 février 2022

Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP

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À un mois du premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy ajoute son grain de sel à la campagne. Grand témoin, lors du grand oral des candidats à l'élection présidentielle organisé par les pompiers de France ce jeudi 10 mars, l'ancien président de la République a remis sur la table une de ses propositions faites lors de la campagne de la primaire à droite en 2016.

Mais aucun mot à l'égard de la candidate de son parti, Valérie Pécresse et encore moins un soutien. Lorsque la question lui a été posée par des journalistes, l'ancien président de la République s'est contenté de répondre par un laconique : "Là, je viens soutenir les pompiers", comme le rapporte BFMTV.

Selon des propos rapportés par Le Point, Nicolas Sarkozy a pris aussi la précaution de déclarer : "Loin de moi l’idée de donner aux candidats quelque conseil que ce soit (...), c’est à eux de vous séduire".

La crise ne se gère que verticalement : un chef, une équipe, une mission

Seule une allusion a été faite à Emmanuel Macron, aussi rapportée par Le Point. "La crise ne se gère que verticalement : un chef, une équipe, une mission, a déclaré l'ancien chef de l'État. Diriger un pays, c’est un métier".

L'ancien président de la République s'est avancé sur une proposition. Face aux pompiers de France, il a lancé qu'"il n'est plus le temps de dénoncer les agressions dont (ils) sont victimes (...) Ca c'était l'époque, la bonne, de la racaille et du Karcher". Il a aussi proposé la mise en place de "peines automatiques". En 2016, à l'époque candidat à la primaire de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy avait déjà formulé cette proposition "pour les agresseurs de dépositaires de l'autorité publique".

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