Jean-Luc Mélenchon a fait son lycée dans la ville de Lons-le-Saunier, dans le Jura. Il y a fait ses armes en politique en tant que lycéen militant. RTL a rencontré les élèves qui étudient actuellement dans son ancien lycée.
Quand on évoque Jean-Luc Mélenchon, la première chose qui vient à l'esprit de Pauline, une élève de terminale de 18 ans, c'est "sa phrase qui a été reprise un peu partout : 'La République c'est moi !'" dit-elle en riant.
Le lycée Jean-Michel, qui est mixte aujourd'hui, est le seul lycée général de la ville de Lons-le-Saunier. Mais à l'époque de Jean-Luc Mélenchon, le proviseur raconte que "c'était un lycée de jeunes filles, les garçons n'ont rejoint l'établissement qu'en 1974. Jean-Luc Mélenchon a fait une partie de sa scolarité au lycée Rouget-de-Lisle, qui est maintenant le collège Rouget-de-Lisle."
C'est dans ce lycée qu'en mai 1968, le jeune lycéen parvient à faire descendre tous ses camarades dans la rue. Pauline et son amie Eva sont admiratives : "Réussir comme ça à attirer autant de monde, c'est vrai que c'est impressionnant" confie Eva, suivie de Pauline, qui considère le candidat de la France Insoumise comme "un personnage. Tout de suite, quand il parle, on a envie d'écouter ce qu'il a à dire même si on n'est pas en accord avec ce qu'il va dire".
Les deux jeunes filles sont élues au conseil de vie lycéenne et savent à quel point il est difficile de convaincre ses camarades de s'investir et d'aller voter à la présidentielle. La raison qui leur est donnée, c'est que "de toute manière, on ne changera pas les choses même en allant voter" confie Pauline à RTL, ajoutant qu'elle reprend ses camarades "en disant que si tout le monde réfléchissait pareil, forcément les choses ne bougeraient pas."
"On a la chance de pouvoir voter, d'avoir une incidence, un minimum, sur ce qu'il peut advenir du pays" reprend Eva, qui s'inquiète du contexte : "qu'est-ce qu'il va se passer si la guerre en Ukraine continue et qu'on change de président ? Comment il va réagir ? J'entendais des gens qui demandaient de repousser peut-être les élections et je suis assez d'accord avec cette idée-là."
La période est compliquée pour les terminales : "Parcousup, le bac, le fait d'avoir 18 ans, le permis … C'est beaucoup de choses qui arrivent d'un coup" et en plus, il faut voter. Elles sont tout de même bien contentes de ne pas attendre cinq ans de plus pour exprimer leur suffrage.
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