Emmanuel Macron était en déplacement à Amiens ce lundi 22 novembre. Au programme, une rencontre avec des grévistes d'une clinique et un échange avec des anciens de Whirlpool. C'était un moment fort de la campagne présidentielle de 2017 : le chef de l'État et Marine Le Pen étaient à Amiens le même jour à la rencontre des salariés de l'usine, leur promettant de sauver leurs emplois. Quatre ans plus tard, elle est fermée. Depuis, deux repreneurs ont échoué à relancer l'activité.
Ce lundi matin, alors qu'il vient de prendre un café avec d'anciens salariés de Whirpool, l'insoumis François Ruffin l'attend a la sortie : "Il a dit qu'on s'était fait avoir collectivement, c'est faux, il s'est fait avoir. Il avait moyen de faire beaucoup mieux sur le dossier Whirlpool", a-t-il lancé.
Un peu plus tard, le chef de l'État a fait le bilan des grands chantiers lancés dans la région devant une centaine d'élus et de patrons, et, à la fin des échanges, c'est une nouvelle fois Xavier Bertand qui lui tombe dessus : "C'est le camp de la communication, du laxisme mais pas des résultats. Il ne comprend pas les Français, il est hors sol mais on ne peut pas lui en vouloir, il est comme ça", a-t-il asséné.
Une attaque violente balayée par l'entourage du Président : "Il ne va pas arrêter de s'occuper des Français parce que certains sont en campagne", a-t-on fait savoir.
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