Présidentielle 2022 : la nouvelle méthode de Pécresse pour assurer ses meetings

La candidate des Républicains est désormais créditée de 13,5% d'intention de vote derrière Eric Zemmour à 14,5%, d'après le dernier sondage BVA pour RTL et Orange. Un recul qui intervient après son grand meeting au Zénith de Paris dimanche 13 février, où sa performance d'oratrice avait été largement critiquée. Jeudi 17 février, pour son nouveau meeting en Vendée devant 500 personnes, la candidate a changé de méthode.

Terminé l'immense scène du Zénith, les prompteurs et le pupitre sur mesure. À Mouilleron-en-Pareds jeudi soir, Valérie Pécresse a tenté un nouveau format.

"Vous savez, dans des campagnes il y a des bourrasques. Mais ce que je voulais vous dire, c'est que moi je suis comme un marin vendéen. Moi, je trace ma route, et je ne dévie pas de mon cap" a-t-elle lancé.

Lors de sa réunion publique, elle a déroulé les grandes lignes de son projet en se décrivant comme "une gaulliste sociale", depuis la "nation éducative" jusqu'au rachat des RTT en passant par son "choc de transmission" sur les successions et son projet de "banque des jeunes" pour financer leurs études. Elle a ensuite passé un long moment à échanger avec la salle, un format interactif qu'elle maîtrise mieux, répondant à leurs questions sur le logement et la jeunesse.

Un nouveau format qui rassure tout le monde

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Au milieu des Français , elle déambulait à la façon d'un "grand débat", répondant aux questions, son micro à la main. C'est une "une scénographie qui lui ressemble davantage" déclare son équipe. 

Les militants, eux, sont rassurés : "beaucoup plus à l'aise que dimanche, il n'y a pas photo " dit l'un, "je pense qu'elle est mieux, elle aime mieux la discussion" déclare un autre. Au final, "c'est un format qui lui convient mieux, elle est tout à fait naturelle, et au moins ça traduit vraiment ce qu'elle est" assure un partisan.

La candidate dénonce un "Pécresse-bashing"

Au terme d'une semaine plus que mouvementée, la candidate des Républicains entend bien reprendre sa campagne comme si de rien n'était. Elle jure aux journalistes qu'elle ne regarde pas les mauvais sondages et accuse les macronistes d'organiser un "Pécresse-bashing" pour la décrédibiliser.