Si dans l'ensemble, le premier tour de l'élection présidentielle s'est déroulé sans incident majeur, quelques irrégularités ont tout de même été relevées par le Conseil constitutionnel. Ces "couacs" ont conduit à l'annulation de plusieurs milliers de suffrages, environ 10.000. Pas de quoi modifier fondamentalement le résultat final, mais ces incidents auraient pu être évités.
D'autant plus qu'ils ont souvent eu lieu à cause de libertés prises avec les règles. Par exemple, dans le petit village de l'Échelle dans le Nord-Pas-de-Calais, les électeurs ont été invités à voter au domicile du maire de la commune. Il n'y avait pas d'isoloir. Un vote "à la bonne franquette", mais qui ne respecte pas la procédure. Résultat : 30 suffrages annulés. Le maire s'est dit "excédé" par cette décision.
Dans quelques rares cas, ces annulations concernent de gros bureaux de vote, comme dans le XIIe arrondissement de Paris, où 1.200 bulletins ont été annulés, car il n'y avait ni président, ni assesseur pour contrôler le déroulé du scrutin.
À Toulouse, 1.400 suffrages ont été retirés dans un bureau en raison d'une discordance entre les chiffres du procès verbal et le nombre de suffrages exprimés. Cette fois-ci, ça a pris une tournure politique, car dans ce bureau, Jean-Luc Mélenchon avait fait plus de 40% des voix. A suivi une mini-crise municipale, la section locale de la France Insoumise dénonçant la mauvaise organisation du scrutin. La mairie de Toulouse a donc dû s'excuser publiquement pour ce couac électoral.
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