La polémique... puis le rétropédalage. Cinq jours après avoir annoncé, sur le plateau du Grand Jury, sa volonté, s'il était élu, de bloquer les transferts d'argent vers les pays refusant de rapatrier leurs ressortissants visés par une obligation de quitter le territoire, Arnaud Montebourg fait machine arrière.
Sur le plateau de BFMTV, le candidat souverainiste a déclaré que “c’était une erreur, cette mesure ne sera pas dans mon programme”. Il réfute, en revanche, le terme de "connerie" glissé par Jean-Jacques Bourdin.
En revanche, l'ancien ministre de François Hollande a réaffirmé sa volonté de "taper au portefeuille des États" sans "mettre en difficulté les familles". “Nous avons un problème pour l’exécution d’un certain nombre de décisions, des délinquants -y compris dans le terrorisme- parfois dangereux que la police essaie de raccompagner dans leur pays d’origine et qui ne sont pas repris...”, a-t-il ajouté.
Les déclarations d'Arnaud Montebourg avaient provoqué des remous au sein de son mouvement, entraînant notamment le départ d'un certain nombre de membres du groupe de soutien "Les jeunes avec Montebourg".
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