Nicolas Sarkozy a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2017 dans un nouveau livre intitulé Tout pour la France, ouvrage qui doit paraître mercredi 24 août et qui constitue en quelque sorte, la pierre angulaire de son opération reconquête. "Je participerai à la primaire de la droite et du centre. J'en respecterai chacune des règles. C'est pourquoi à compter de ce jour, je quitte la présidence des Républicains, assure-t-il. La France exige qu'on lui donne tout. J'ai senti que j'avais la force pour mener ce combat à un moment si tourmenté de notre histoire".
Il y dévoile les grands axes de sa campagne qui s'orientera sur la "vérité", la "compétitivité", l'"autorité", la liberté" et surtout "l'identité" et oriente son discours à "droite toute". Le sujet de l'identité est depuis longtemps l'un de ses marqueurs, depuis la campagne de 2007. Comment défendre l'identité de la France ? Comment protéger notre mode de vie des sujets qu'il affectionne particulièrement et qu'il développe longuement ? Tout simplement parce que "l'identité", écrit-il "est le ciment d'un pays".
Il choisit cette fois de mettre le curseur encore plus à droite : suspension du regroupement familial, suppression de l'AME. Nicolas Sarkozy veut durcir les conditions d'acquisition de la nationalité : il faudra dix ans de résidence en France et non plus cinq.
Longuement, il s'explique ensuite sur l'islam et se veut là encore très ferme. Terminé les menus sans porc à la cantine, terminé le voile à l'université et sur le lieu de travail... Tout ceci, c'est notre identité, résume l'ancien chef de l'État. Dans son esprit, cela va de pair, avec l'autorité : dehors les zadistes, les Nuit-debout. Jusqu'où allons-nous encore sombrer s'interroge l'ancien président ? Il propose parmi ses mesures, de baisser la majorité pénale à 16 ans et de construire 20.000 places de prison dès l'été prochain.
Sur le plan économique, Nicolas Sarkozy est plus libéral que jamais. Il renoue avec les accents de sa campagne de 2007, le fameux "travailler plus pour gagner plus". Il veut aller encore plus loin en repoussant l'âge de la retraite à 63 puis 64 ans, mais aussi en supprimant l'ISF, diminuant de 10% des impôts sur le revenu. Il prône aussi la dégressivité des allocations chômage. L'ancien Président veut aussi permettre au patron de "licencier" plus facilement sans attendre que l'entreprise soit en difficulté. L'entreprise justement, qui doit être "la priorité des priorités", martèle l'ancien chef de l'État.
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