François Fillon dorénavant confirmé comme le candidat Les Républicains, la campagne présidentielle va-t-elle reprendre ses droits ? "Elle a en réalité jamais cessé, cela fait plus d'un mois que je suis en campagne", glisse Jean-Luc Mélenchon. Invité de RTL, le candidat de la France insoumise évoque malgré tout un "moment très déplaisant" : "Tout l'espace médiatique était saturé par les aventures de François Fillon. Quoi qu'on dise, il n'y en avait que pour François Fillon".
Ce mardi 7 mars à Paris, le cofondateur du Parti de gauche est revenu sur le terrain en se joignant à la manifestation des infirmiers, aides-soignants ou encore assistantes sociales pour dénoncer leurs conditions de travail. "L'hôpital public a été traité comme une entreprise. On a inventé le paiement à l'acte, des choses absolument barbares, et une compression des demandes telles qu'on manque de personnel partout, s'insurge-t-il, les gens n’en peuvent plus. Le truc ne tient que parce que les gens se dévouent d’une façon complètement inouïe."
"Il y a une entreprise généralisée de dédiabolisation de Marine Le Pen et de diabolisation de moi"
Jean-Luc Mélenchon, candidat de "La France Insoumise"
Jean-Luc Mélenchon appelle à deux mesures majeures pour mettre fin à la crise du milieu hospitalier : "remettre le gens dans des postes de travail, donner de la respiration au personnel et réorganiser le maillage sanitaire du pays de manière à ce que tout le monde ne vienne pas au même endroit". Le candidat de "la France Insoumise" a éaglement évoqué son programme et plus précisément sa vision économique développée dans son programme. "Le total de mon plan financier, d'un côté 173 milliards de dépenses supplémentaires et à la fin du circuit économique, il y a 190 milliards sous forme d'impôts sur le revenu, de taxes et autres", détaille-t-il.
Cette nouvelle offensive va-t-elle permettre à Jean-Luc Mélenchon de se faire entendre ? Selon le dernier sondage pour BFMTV et L'Express, l'ancien leader du Front de gauche stagne à la cinquième place (12%), derrière Benoît Hamon (13,5%), François Fillon (19%), Emmanuel Macron (25,5%) et Marine Le Pen (26%). La présidente du Front national conserve donc sa première place malgré la présence du candidat "En Marche !" juste derrière. "Il y a une chose qui compte dans notre pays, c'est la démocratie. Les gens ont le droit de penser ce qu'ils veulent. Il y a une entreprise généralisée de dédiabolisation de Marine Le Pen et de diabolisation de moi", déplore le candidat à la fonction suprême.
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