Cette fois, c'est sûr, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon porteront les couleurs du Parti socialiste et de la France insoumise jusqu'au bout. Il n'y aura donc pas d'accord entre les deux candidats à la fonction suprême. Invité du 20 Heures de TF1 dimanche 26 février, le vainqueur de la primaire de la Belle Alliance populaire a indiqué que lors de leur dîner parisien du 24 février, Jean-Luc Mélenchon lui avait confirmé "qu'il serait candidat" à l'élection présidentielle.
"Je l'ai vu, il m'a confirmé ce que je savais, c'est qu'il sera candidat. Dont acte, la situation est maintenant claire", a commenté le député des Yvelines, en s'adressant à "tous les Français de gauche". Cette annonce n'est pas une surprise, mais l'issue du semblant de discussions qui s'était instauré entre les deux candidats depuis plusieurs semaines ne satisfera sans doute pas l'ambition de ceux qui rêvaient de voir la gauche unie derrière un seul homme dès le premier tour.
Le leader de la France insoumise a publié un message sur Facebook pour résumer son état d'esprit. "Longuement et sereinement nous avons fait l’examen de la situation. Nous avons fait le tour de nos convergences et de nos divergences. À cinquante jours du premier tour, il n’est pas possible de régler la différence qui par exemple nous sépare sur la question essentielle de l’Europe", a-t-il expliqué. Je n’ai pas été surpris qu’il me confirme sa candidature et il ne l’a pas été que je lui confirme la mienne. Nous sommes convenus d’un code de respect mutuel dans la campagne."
Pour sa part, dans une interview au quotidien Ouest France à paraître lundi 27 février, Jean-Luc Mélenchon a dit craindre qu'il soit "beaucoup trop tard" pour un rapprochement avec le candidat socialiste. "Nous sommes à soixante jours du premier tour. J'ai un programme, qui a été bouclé en novembre. Qui pourrait croire à un accord de coin de table sur les sujets qui nous séparent comme l'avenir de l'Union européenne ? Il s'agit de se préparer à gouverner un grand pays ! Pas d'un arrangement personnel !", a-t-il estimé.
Selon notre dernier sondage Kantar Sofrès - One Point, publié le 26 février, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon sont respectivement crédités de 14% et 10%. Des scores potentiels loin d'être suffisants pour atteindre le second tour. Ils occupent les 4e et 5e place derrière le trio de tête composé de Marine Le Pen (27%), Emmanuel Macron (25%) et François Fillon (19%).
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