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Présidentielle 2017 : "Jean-Luc Mélenchon se verrait bien en fossoyeur de la sociale-démocratie", analyse Alain Duhamel

ÉDITO - L’éditorialiste détaille les raisons de l'engagement du candidat de la France insoumise dans la campagne présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon au Canada, le 23 avril 2016
Crédit : MARC BRAIBANT / AFP
Alain Duhamel
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Jean-Luc Mélenchon a lancé sa campagne présidentielle, dimanche 5 juin, en réunissant ses partisans, place de Stalingrad, à Paris, alors que le Parti Communiste Français clôturait son congrès, de son côté. Entre Jean-Luc Mélenchon et le PCF, la relation n'est plus la même qu'en 2012. 

À l'époque, "le Parti communiste avait décidé de soutenir Jean-Luc Mélenchon, en 2016 Jean-Luc Mélenchon a décidé que le Parti communiste devait le soutenir", résume Alain Duhamel qui rappelle que le candidat auto-déclaré avait réuni 11% des voix lors de la dernière élection présidentielle. "Il est en position de force, il le sait, il est une locomotive électorale pour le tortillard du Parti communiste".

En réalité, Jean-Luc Mélenchon essaie d'imiter la stratégie de Podemos, en Espagne, en encourageant la formation d'une "extrême gauche spontanée" qui pourrait dépasser le PCF et se hisser à la hauteur du Parti socialiste. De son côté, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, propose une stratégie qui est exactement l'opposé, en commençant par travailler sur un programme, avec la base, avant de désigner un candidat. Mais pour Alain Duhamel, "le plus probable est que les communistes seront obligés de se rallier à Jean-Luc Mélenchon". "Et ce qui est comique dans l'histoire, c'est qu'en fait, alors que Jean-Luc Mélenchon est un grand adversaire de la Ve République, de la présidentialisation ; il joue absolument à fond la présidentialisation et la personnalisation du pouvoir".

Jean-Luc Mélenchon "sait très bien qu'il ne gagnera pas"

Même s'il parvenait à rallier le PCF, les Verts - qui implosent - voire même une frange socialiste, pour fédérer "la Gauche de rupture", Jean-Luc Mélenchon ne remporterait pas forcément l'élection présidentielle. Il y a même peu de chance. 

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Mais Alain Duhamel prévient les observateurs politiques. Jean-Luc Mélenchon est "un imprécateur, il est insupportable, il est désagréable, mais en même temps, c'est très grand orateur, le meilleur aujourd'hui et c’est quelqu'un qui un bon stratège, donc il sait très bien qu'il ne gagnera pas, mais il peut avoir d'autres plaisirs dans la vie." Comme celui de faire un meilleur score que François Hollande s'il se présentait, ou imposer sa "Gauche de rupture" face à la "Gauche sociale-démocrate" : "Son vrai objectif c'est d'être le fossoyeur de la sociale démocratie."

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