Jour J pour les trois candidats à la présidence de l'UMP qui vont être départagés par les adhérents à partir de ce vendredi 28 novembre 20 heures. Dans cette perspective, un guide électoral à l'attention des adhérents énonce les règles du scrutin, elles-mêmes définies par les statuts et le bureau politique du parti.
Les électeurs ont exactement 24 heures pour voter et départager les trois candidats à la présidence de l'UMP. L'élection démarre ce vendredi 28 novembre à 20 heures et s'achève samedi 29 novembre à la même heure. L'intronisation du nouveau président est prévue pour le dimanche 7 novembre.
Si la primaire socialiste à l'élection présidentielle avait été ouverte à toutes les personnes inscrites sur les listes électorale, seuls les quelques 268.000 adhérents UMP pourront émettre leur avis lors de cette primaire et choisir leur président.
Ils sont trois à se présenter à la présidence de l'UMP : Bruno Le Maire, Hervé Mariton et Nicolas Sarkozy. Ce dernier fait office de grand favori. Face à lui, son ancien ministre Bruno Le Maire est son premier challenger. En retrait dans les sondages, Hervé Mariton semble promis à un simple accessit.
Aucun déplacement n'est nécessaire pour pouvoir participer au scrutin puisque tout se passe sur Internet. Chaque adhérent a dû recevoir un identifiant individuel de vote qu'il devra indiquer pour se connecter directement sur le site du parti et pouvoir voter.
Pour les personnes ne possédant pas d'ordinateur ou de connexion internet, l'UMP a aussi mis en place des permanences. Au total, 314 bureaux de votes ont été ouverts dans les fédérations avec la mise à disposition du matériel nécessaire pour élire l'un des trois candidats.
Si aucun candidat n'atteint les 50% des suffrages, un second tour sera organisé. Ce deuxième vote aura lieu du vendredi 5 décembre 20 heures au samedi 6 décembre même heure entre les deux candidats ayant obtenu le plus de voix.
Les derniers sondages donnent pour le moment Nicolas Sarkozy largement en tête (63%), devant Bruno Le Maire (31%) et Hervé Mariton (5%).
Pour ne pas revivre un nouveau psychodrame dans la lignée de celui vécu après l'élection du 18 novembre 2012, l'UMP a misé sur le vote électronique afin de limiter les fraudes au maximum. Anne Levade, présidente de la Haute Autorité du parti, est chargée d'organiser et de contrôler l'ensemble du scrutin.
Si la sécurité semble au cœur de cette élection, un risque n'est pas à exclure, celui des défaillances informatiques d'un site qui ne supporterait pas un trop grand nombre de connexions simultanées. Anne Levade a donc fait mandater un spécialiste pour détecter d'éventuelles failles "massives dans la sécurité".
Les frais engagés sont beaucoup moins élevés qu'en 2012 où le parti avec participé financièrement à la campagne de chaque candidat. Selon les chiffres annoncés, l'UMP aurait prévu une enveloppe de 300.000 euros et n'aurait pas atteint son plafond. Anne Levade évoque des dépenses de 240.000 euros.
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