En meeting à Marseille samedi 1er avril, Emmanuel Macron avait tiré à boulets rouges sur François Fillon, qui s'est employé à malmener le candidat "En Marche !" en meeting ou à la télévision. Invité du Grand Jury RTL - Le Figaro - LCI dimanche 2 avril, François Bayrou, président du MoDem, dénonce, lui aussi, la campagne de François Fillon visant à "démolir Macron sur les réseaux sociaux". "En propageant les plus grandes infamies sur son compte, privées et publiques, sur des questions de soi-disant d'argent, de patrimoine (...) Cet assaut de critiques exacerbées et méchantes méritaient que l'on mette un stop", a lancé l'ancien ministre de l'Éducation nationale.
Pour l'ancien candidat à la présidentielle, "ces marées de tweets sont un déversement d'acrimonies, de méchancetés, de volonté de détruire et de mépris. Je trouve que cette campagne de la part des partisans de François Fillon a été hystérisée. Il y a eu une volonté de s'adresser à son noyau dur en l'excitant jusqu'à la passion, il suffit de voir comme on siffle", faisant référence à l'accueil reçu par Alain Juppé ou Christian Estrosi. "Simplement parce qu'il avait manifesté quelques doutes sur la candidature de François Fillon, il est pris comme cible par les gens de son camp. Ceci, c'est l'anti-gaullisme absolu", gronde François Bayrou. Pour lui, François Fillon n'a vocation à être que "le porte-parole de la droite (...) c'est anti-national."
Invité des Petits-déjeuners de la présidentielle de RTL jeudi 30 mars, François Fillon avait rebaptisé Emmanuel Macron Emmanuel Hollande, pour résumer sa candidature à la continuation du mandat de François Hollande. "Ça fait partie des petits gimmick de campagne, qui n'ont aucune importance", balaie François Bayrou, soulignant "une différence substantielle". "Emmanuel Macron a choisi de quitter François Hollande."
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