François Hollande a renoncé. Le président de la République a déclaré, jeudi 1er décembre, qu'il ne sera pas candidat à sa succession en 2017. Une décision prise, selon Alain Duhamel, "quand il s'est convaincu que sa candidature serait plutôt un handicap qu'un atout pour la gauche et serait plutôt un facteur de division qu'un facteur de rassemblement".
Surtout, l'éditorialiste estime que le chef de l'État "n'a pas eu le choix parce qu'il a fini par se rendre compte que son impopularité abyssale historique était insurmontable, qu'il y avait une vague de rejet des sortants à travers tout le monde occidental, que la gauche française était divisée comme elle ne l'a pratiquement jamais été dans son histoire."
Après ce désistement inattendu, Alain Duhamel prédit que Manuel Valls sera "évidemment" candidat à la primaire socialiste puisqu'il "rêve de ça depuis toujours, peut-être avant qu'il soit née". En revanche, le journaliste anticipe également une guerre de succession violente, voire même "barbare", à cause, selon lui, du "choc des personnalités à l'intérieur du Parti socialiste" et "de vrais clivages idéologiques". Surtout, l'éditorialiste prédit une situation "encore pire quand il y en aura un qui aura été choisi".
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