Philippe Poutou, officiellement licencié de l'usine Ford

L'entreprise Ford de Blanquefort, pour laquelle travaillait Philippe Poutou depuis 1999, a fermé ses portes en octobre 2019. Le candidat aux municipales de Bordeaux, a annoncé officiellement son licenciement dans un tweet.

Philippe Poutou lors du débat présidentiel du 4 avril 2017 (illustration)

Crédit : LIONEL BONAVENTURE-POOL/SIPA

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C'est sur son compte Twitter, que Philippe Poutou a annoncé son licenciement officiel, ce vendredi 31 janvier. Avec humour, il compare sa situation à celle du Premier ministre Édouard Philippe, candidat à la mairie du Havre.

L'usine Ford de Blanquefort (33), dans laquelle travaillait Philippe Poutou depuis 21 ans, a définitivement fermé ses portes le 1er octobre 2019. Il s'était largement investi aux cotés de la CGT pour lutter contre sa fermeture. Parmi les 849 personnes licenciées, 250 sont parties en pré-retraites et 136 ont trouvé un nouveau CDI ou CDD, selon France Bleu.

Quant à Philippe Poutou, ce sont les élections municipales de mars 2020 qui sont dans sa ligne de mire. Le candidat NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) de 52 ans, se présente à Bordeaux, sur une liste qui associe le NPA à un collectif de citoyens soutenu par La France Insoumise.

Et bien moi, contrairement au 1er ministre Edouard Philippe, si je suis élu maire de Bordeaux, je ne resterai pas ouvrier à l’usine Ford de Blanquefort (ah merde, je viens de recevoir aujourd’hui l’autorisation administrative de mon licenciement).
— Philippe Poutou (@PhilippePoutou) January 31, 2020

Philippe Poutou s'était déjà présenté dans la capitale girondine pour les élections de 2014. Il avait récolté 2.51% des voix lors du premier et unique tour du scrutin. L'autorisation administrative de licenciement de Philippe Poutou intervient dans le cadre de son mandat syndicat. Cette autorisation nécessite notamment l'autorisation de l'inspection du travail.

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