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Pesticides : "Le gouvernement distingue la parole et les actes", selon Polony sur RTL

ÉDITO - Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire, la distance minimale préconisée entre les habitations et les champs traités aux pesticides est entre 3 et 10 mètres. Une distance ridicule selon certaines associations.

Un agriculteur français (illustration)
Crédit : REMY GABALDA / AFP
L'oeil de... Natacha Polony se penche sur l'attitude du gouvernement face aux pesticides
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Polony se penche sur l'attitude du gouvernement face aux pesticides
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Natacha Polony - édité par Nicolas Barreiro
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Le gouvernement lance une "consultation citoyenne" sur un décret déterminant la distance à respecter entre des habitations et un champ traité aux pesticides. Pourtant, les ONG sont vent debout.

Plus précisément, il s’agit de savoir à quelle distance d’une habitation un paysan peut épandre un produit dit "phytosanitaire", un produit, donc, chargé de tuer les insectes et les champignons nuisibles aux cultures. Des produits dont certains sont considérés comme dangereux au moment de l’épandage, il suffit de se reporter aux statistiques de cancers chez les agriculteurs.

Ça coince d'abord à cause de la méthode. La décision est prise, la distance choisie est celle préconisée par l’agence nationale de sécurité sanitaire, qui dit qu’il faut trois à dix mètres suivant le type de culture. Mais on consulte. Pour quoi faire ? Pour valider ? Et si les citoyens disent que la distance minimale doit être de 150 mètres, la distance qu’a imposée le maire de Langouët sur sa commune de Bretagne, on fait quoi ?

Sauf que, sur les notices d’utilisation, qui reprennent les autorisations de mise sur le marché, des zones tampon de cinq à 20 mètres sont déjà définies. Mais surtout, les associations considèrent que ces distances sont ridicules. En cas de vent, le produit se promène.

Un gouvernement divisé sur ce sujet

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Le gouvernement distingue la parole et les actes. Jeudi 5 septembre, sa porte parole, justement, a sorti les avirons. Emmanuel Macron avait déclaré "soutenir le maire de Langouët dans ses intentions". Le maire, donc, qui veut une zone tampon de 150 mètres. Le ministre de l’agriculture avait de son côté expliqué qu’il n’en était pas question.

Synthèse de la porte parole : la volonté, oui, mais les actes, c’est différent… Parce qu’en fait, l’argument principal, c’est que si l'on supprime les pesticides, on importera des produits qui eux, en utilisent. Car en effet ceux-là seront moins chers. Il ne s'agit pas de concurrence déloyale, mais plutôt de libre-échange.

En attendant, nous restons parmi les plus gros consommateurs de pesticides. Et, on le rappelle, 80% des insectes ont disparu.

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