Patricia Mirallès, députée La République en Marche de l'Hérault, a reçu des menaces de mort mercredi 14 juillet, de la part d'un anti-vaccin qui lui a sommé de voter contre le passe sanitaire. Celui-ci doit être étendu aux lieux de loisirs et culture à compter du 21 juillet, puis aux cafés, restaurants et centres commerciaux à partir de début août, a annoncé Emmanuel Macron le 12 juillet.
Cette menace explicite intervient le jour de la Fête nationale, au moment même où plusieurs manifestations se sont déroulées dans l'hexagone pour dénoncer le passe sanitaire. "Dites aux autres députés de bien voter car à partir de maintenant ce sont de vraies balles que vous allez vous prendre (je suis armé). Faites attention où vous allez. Vous nous injecterez jamais le vaccin", écrit l'anti-vaccin à Patricia Mirallès.
La députée de la majorité a immédiatement réagi sur Twitter où en légende de la capture d'écran elle a écrit : "Un message d’une grande violence mais qui ne m’intimide pas. Je déposerai plainte dès demain". Ce jeudi, invitée au micro de RMC, elle a fait part de son désarroi : "Je pense qu’on peut avoir des discussions calmes, ce ne sont pas des méthodes (...) Je ne comprends pas, je me dis qu’il y a forcément des informations qu'ils n'ont pas. On ne peut pas avoir le même degré d’informations et un avis aussi différent".
Elle même atteinte par la maladie, et souffrant encore d'un Covid long, Patricia Mirallès assure que la vaccination "est notre seule arme face à ce virus". Elle a par ailleurs affirmé à nos confrères que "si on ne se fait pas vacciner d’ici trois semaines les hôpitaux seront encore saturés".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.