Pass rail : comment les négociations houleuses ont finalement abouti

Cafouillage du gouvernement sur le Pass Rail. Un coup oui, un coup non, finalement le dispositif verra bien le jour cet été. Mal parti au départ, faute d'accord avec les régions, le gouvernement avait d'abord annoncé le report du projet qui doit permettre aux jeunes de voyager en train en illimité. Mais ce mercredi après-midi, contre toute attente, on apprend que les négociations ont abouti.

Ces négociations sont arrivées à leur terme par miracle ou par coup de pression. Dans la matinée, le ministre des Transports n'avait pas hésité à nommer directement les responsables de l'échec, selon lui, les présidents des régions Hauts-de-France, Normandie et Auvergne-Rhône-Alpes. Patrice Vergrit lance même un ultimatum : "Si aujourd'hui, je n'ai pas le feu vert de leur part, on enterre le Pass Rail pour 2024". 

Et voilà que quelques heures plus tard, comme par magie, toutes les régions françaises se sont mises d'accord. Elles acceptent de payer 20 % du coût total, qui s'élève à 15 millions d'euros. L'État prendra tout le reste à sa charge. 

Dès cet été, les jeunes de moins de 27 ans pourront acheter ce passe pour 49 euros par mois. Il leur permettra de prendre tous les TER, tous les Intercités en illimité. Encore un bémol dans tout ça, les trains régionaux d'Île-de-France. Les transiliens sont exclus du Pass Rail. Ils sont pourtant les trains les plus fréquentés de France. Là-dessus, le ministre des Transports renvoie à 2025.

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