OQTF : "Les gens entrés illégalement dans notre pays, il faut les faire repartir", demande François-Xavier Bellamy sur RTL

Pour le député européen François-Xavier Bellamy, il existe un "problème de fond" avec les obligations de quitter le territoire français délivrées dans le pays. Ces personnes sous une OQTF "ne repartent quasiment jamais dans leur pays d'origine", affirme-t-il au micro de RTL ce mercredi 9 avril.

"Nous avons un taux d'expulsion qui est très faible, donc il faut trouver des solutions", présente-t-il avant de préciser qu'il n'aurait "sans doute pas fait la même proposition que Laurent Wauquiez".

Sans commenter davantage la déclaration du candidat à la présidence des Républicains, François-Xavier Bellamy a souhaité montrer son opposition "à la politique d'Emmanuel Macron". Celle "qui consistait à dire que les personnes qui sont entrées illégalement sur le sol européen, il faut les répartir entre les différents pays d'Europe".

"J'ai toujours pensé que les gens qui sont entrés illégalement dans notre pays, il ne faut pas les répartir, il faut les faire repartir", clame-t-il plutôt.

Une question française, mais aussi européenne

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Envoyer les personnes sous OQTF au sein de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon "ne me semble pas être la réponse primordiale à cette question", juge François-Xavier Bellamy. "D'ailleurs, c'est ce que dit Laurent Wauquiez. Son but, en réalité, c'est de pousser les personnes qui sont aujourd'hui ciblées par une OQTF en France à repartir volontairement plutôt que d'être envoyées vers un territoire lointain", analyse-t-il et prenant sa défense, par la même occasion.

François-Xavier Bellamy a également parlé de "chantier immense", de "déni de réalité" ou de "question centrale" pour parler de l'immigration. Une problématique qu'il prend à coeur de traiter au sein du Parlement européen, où il siège. "Quand l'Europe aura une stratégie collective pour organiser les retours des personnes entrées illégalement dans nos pays, alors nous serons plus forts pour assurer ensemble la maîtrise de nos frontières et notre souveraineté nationale sur cette question migratoire" conclut-il sur RTL.