“Ils sont censés nous protéger, mais il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic, et j’en fais partie", a déclaré Camélia Jordona sur le plateau de l'émission de On n'est pas couché ce samedi 23 mai sur France 2.
La chanteuse s'est alors livré à un long réquisitoire contre les violences policières : "Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau. C’est un fait. (...) Quand j’ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France", a-t-elle déclaré.
Depuis, cette prise de parole a suscité beaucoup d'émois. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner a lui aussi commenté et condamné les propos de Camélia Jordana : "Ces propos mensongers et honteux alimentent la haine et la violence. Ils appellent une condamnation sans réserve", écrit Christophe Castaner sur Twitter.
De son côté, Marine Le Pen a réagi avec véhémence : "Déchéance du service public de l’audiovisuel, qui laisse dire que la police ‘massacre’ des milliers de travailleurs des banlieues".
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