3 min de lecture
Emmanuel Macron, le 23 août 2025
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Un conducteur, inconnu des services de renseignement, a blessé volontairement cinq personnes, mercredi 5 novembre, à l'Île d'Oléron, pour des raisons encore inconnues. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Au moment de son interpellation, cet homme de 35 ans a "crié Allah Akbar", selon le parquet de La Rochelle, mais il n'est "pas connu des services de renseignement au titre de la radicalisation". Le parquet national antiterroriste n'est à ce stade pas saisi, a déclaré sur place le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez.
Dans un message, ce jeudi, sur la plateforme X, Emmanuel Macron s'est dit "frappé par l'attaque survenue à Oléron". "Nous sommes tous frappés par l'attaque survenue à Oléron. J'adresse toute ma compassion aux blessés et aux familles touchées" a écrit le chef de l'État depuis le Brésil où il est en déplacement.
Le président de la République a aussi exprimé sa "gratitude envers nos forces de sécurité et de secours mobilisées pour protéger les Françaises et les Français". Il ne s'est pas prononcé sur les circonstances de l'attaque.
Le suspect est un pêcheur et fils de pêcheur, selon le maire de Dolus d'Oléron, Thibault Brechkoff, qui a "l'impression d'être dans une dimension parallèle". Son "périple" a débuté à 08h40 entre cette commune et celle voisine de Saint-Pierre d'Oléron sur cette île touristique qui compte environ 20.000 habitants permanents, a précisé Laurent Nuñez.
Il a "percuté volontairement" cinq piétons ou cyclistes en 35 minutes, en blessant grièvement deux, mais plusieurs autres personnes "sont psychologiquement très perturbées" après avoir assisté à la scène, selon le ministre. "Tout le monde était un peu en mode panique ce matin", a déclaré le maire de Saint-Pierre d'Oléron, Christophe Sueur. "Les habitants sont inquiets et un peu sidérés", a aussi témoigné une commerçante du port de La Cotinière, qui n'a pas voulu donner son nom.
Parmi les personnes grièvement blessées figure la collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky.
Âgée d'une vingtaine d'années, "elle faisait son footing du matin", selon le député, et a été transportée à l'hôpital de Poitiers. À l'Assemblée nationale, le vice-président du RN Sébastien Chenu, s'appuyant sur le cri "Allah Akbar" prononcé par le suspect lors de son interpellation, a estimé que "la menace islamiste sur notre pays n'a(vait) jamais été aussi forte". "Plus une seule commune en réalité, plus un seul quartier dans notre pays ne se sent à l'abri de tels événements. Les constats, les chiffres, les paroles rassurantes n'ont évidemment plus lieu d'être", a-t-il ajouté.
"Je vais être très clair sur ce sujet puisque j'ai entendu effectivement des débats qui ont eu lieu au Parlement alors même que j'étais ici. Nous sommes dans un État de droit, il y a une justice et ce n'est pas le ministre de l'Intérieur, ce n'est pas le préfet, ce ne sont pas les forces de l'ordre qui qualifient un acte. C'est la justice", a répondu Laurent Nuñez, invitant à "rester prudent".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte