Résident de Saint-Pierre d'Oléron, délits de droit commun... Ce que l'on sait de l'homme qui a fauché des personnes à l'île d'Oléron

Ce mercredi 5 novembre, aux alentours de 8h45, sur l'île d'Oléron en Charente-Maritime, un homme d'une trentaine d'années a délibérément heurté des piétons et des cyclistes sur plusieurs kilomètres pendant "un périple volontaire de 35 minutes", comme l'a décrit le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, le long de la route entre les communes de Dolus d'Oléron et Saint-Pierre d'Oléron. 

Cinq personnes ont été blessées, dont "deux en urgence absolue et trois personnes en urgence relative", a indiqué le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez. Parmi les blessés graves, se trouve Emma Vallain, collaboratrice du député RN de Charente-Maritime, Pascal Markowsky. Âgée de 21 ans, elle a été percutée alors qu'elle faisait son jogging en solitaire, a indiqué l'élu sur BFMTV.

Une enquête a été ouverte pour "tentatives d'assassinats". Le Parquet national antiterroriste (Pnat) ne s'est pas saisi de l'affaire à ce stade, car le mobile du mis en cause reste à confirmer. Le procureur attend "des éléments plus consolidés et détaillés" sur le profil du suspect avant de communiquer plus amplement sur l'affaire en fin de journée.

Un habitant de Saint-Pierre d'Oléron, connu pour des faits de droits commun

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme placé en garde-à-vue est un habitant de Saint-Pierre d'Oléron, originaire de Dordogne, connu pour des faits de droits commun : des vols et des conduites sous l'emprise de l'alcool, indique BFM TV. 

D'après Christophe Sueur, maire de Saint-Pierre d'Oléron, cité par Le Parisien, le suspect, habitant du port de La Cotinière, était réputé pour ses "nombreux dérapages", liés à sa consommation fréquente de drogues et d'alcool.

Le quotidien francilien évoque également "un grand blond d'au moins 1,90m" décrit comme "un marginal vivant dans un mobile homme" situé à La Cotinière, sur la côte ouest de l'île d'Oléron.

Pas connu des services de renseignement, la piste terroriste pas établie

Dans l'hémicycle, ce mercredi 5 novembre, Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, a confirmé que le suspect, n'était pas connu des services de renseignements. 

Le suspect a crié "Allah Akbar" au moment de son interpellation. Mais ses motivations restent à déterminer. "Nous avons effectivement connaissance d'un certain nombre d'éléments dont le cri qui a été prononcé au moment de son interpellation", a indiqué le ministre, mais "ce n'est pas le seul", a-t-il ajouté, en invitant à rester "très prudent". 

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) ne s'est pas saisi de l'affaire "à ce stade". "Le mobile n'est pas confirmé et l'enquête devra le déterminer", a expliqué le procureur de La Rochelle, Arnaud Laraize.

Des bonbonnes de gaz dans son véhicule

Avant son interpellation, le suspect a incendié sa voiture. Comme l'a indiqué le maire Dolus-d'Oléron, Thibault Brechkoff, sur RTL, une ou plusieurs bonbonnes de gaz ont bien été retrouvés à l'intérieur du véhicule. Selon une source proche de l'enquête, les gendarmes ont utilisé un pistolet à impulsion électrique pour le maîtriser.

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

Je créé mon compte Se connecter

S’abonner à la Newsletter RTL Info