L'UMP a désigné sept de ses treize chefs de file pour les élections régionales de décembre 2015. La Commission nationale d'investiture (CNI) a donc nommé Valérie Pécresse (Île-de-France), Bruno Retailleau (Pays de la Loire), Xavier Bertrand (Nord-Pas-de-Calais-Picardie), Marc Le Fur (Bretagne), Philippe Richert (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine) ou encore Alain Joyandet (Bourgogne-Franche-Comté).
Mais c'est bien la nomination de Laurent Wauquiez comme chef de file de la région Rhône-Alpes-Auvergne qui fait aujourd'hui polémique. Le débat est donc lancé entre l'UMP et l'UDI. Le parti centriste regrette ce choix tourné vers l'extrême droite et non vers le centre de l'échiquier politique. "Si la décision est confirmée, l'UDI aura une liste et la proposera au MoDem, et ce, malgré les tentatives de débauchage, incessantes, insultantes et insupportables de M. Wauquiez", a expliqué Jean-Christophe Lagarde, président du parti. "Nous investirons notre candidat lors de la prochaine réunion du bureau exécutif", a-t-il ajouté.
C’est un passage en force que rien ne justifie, sauf à imposer une ligne qui n’est pas la mienne
Michel Barnier
L'Union des Démocrates et Indépendants misait sur la candidature de Michel Barnier l'ancien commissaire européen, plus centriste que son adversaire. "C’est un passage en force que rien ne justifie, sauf à imposer une ligne qui n’est pas la mienne et qui ne correspond pas à l’intérêt de cette région. Ce sont des méthodes d’autrefois", a-t-il déclaré à La Montagne.
Surtout que Laurent Wauquiez n'en est pas à sa première bisbille. Nommé secrétaire général de l'UMP le 5 décembre dernier, le maire du Puy-en-Velai s'était alors lancé dans un combat à distance avec Nathalie Kosciusko-Morizet. La place de numéro 2 du parti en jeu. Taille du bureau, ascenseur... Tout y passe même si le fond de la question reste bien plus sérieux. Fallait-il recentrer l'UMP ou prendre un virage à droite alors que le candidat à la future deuxième région française est un disciple du très droitier, Patrick Buisson.
Comme tout le monde le hait, il ne pourra pas durablement comploter contre moi
Nicolas Sarkozy
Mais l'UDI n'est pas le seul à voir d'un mauvais œil sa politique. Nicolas Sarkozy lui même avait lancé une pique en direction du numéro 3 du parti. "Un secrétaire général n’est pas fait pour être aimé, et comme tout le monde le hait, il ne pourra pas durablement comploter contre moi", avait lancé l'ancien président de la République.
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