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Henri Guaino sur RTL le vendredi 26 septembre
Crédit : RTL
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L'ancien président Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable, jeudi 25 septembre, d'association de malfaiteurs dans l'affaire du "financement libyen" de sa campagne présidentielle de 2007. Il a été condamné à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt à effet différé, assortis de l'exécution provisoire. Il a cependant été relaxé des faits de recel de détournement de fonds publics libyens, de corruption passive et de financement illégal de campagne électorale.
Henri Guaino, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, invité sur RTL ce vendredi 26 septembre, estime que "ce qui s'est passé est d'une gravité exceptionnelle. On a assisté à l'apothéose du jugement sans preuve". Selon lui, ce jugement repose sur une absence de preuves tangibles, ce qui remet en cause la crédibilité de la justice. Cette condamnation est "une sorte de coup d'État judiciaire contre la séparation des pouvoirs", dénonce-t-il.
Certains membres de la classe politique, dont le sénateur LR Max Brisson, ont demandé à Emmanuel Macron de gracier Nicolas Sarkozy. Henri Guaino considère cette option comme "possible". "Il ne me paraîtrait pas absurde qu'il soit gracié sur la peine complémentaire, c'est-à-dire sur l'exécution provisoire, qui est insusceptible de recours, (...) sans arrêter les recours par lesquels il veut prouver son innocence, on pourrait très bien éliminer cette décision", explique-t-il.
Cette grâce permettrait selon lui d'éviter une humiliation à l'ancien président de la République, mais également "une humiliation de l'État et des institutions", assure son ancien conseiller à l'Élysée.
Henri Guaino souligne sa perte de confiance dans le système judiciaire français, qu'il accuse de manquer d'objectivité et met en garde contre les conséquences d'une telle crise de confiance. "Il y a une guerre qui s'est déclarée entre le pouvoir politique dans tous les pays et le pouvoir judiciaire (...) le danger de tout ça, c'est que la justice soit la première victime de cette guerre. Et si la justice est la première victime de cette guerre, nous le serons tous. Parce que nous avons besoin d'un État de droit et nous avons besoin de juges", déclare-t-il.
L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy affirme qu'il est urgent de rétablir la confiance dans le système judiciaire afin de préserver les fondements de la démocratie française.
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