"Face à Moscou, l'Europe ne doit pas être une grosse Suisse molle", avait lancé Nathalie Loiseau sur la gestion de la crise ukrainienne par l'Union européenne dans Le Point. Cette sortie lui avait value un rappel à l'ordre de l'ambassadeur de Suisse à Paris, Roberto Balzaretti, le 5 février dernier : "La tonalité de ses propos est pour le moins désobligeante. Cette phrase est très gênante. Cela appelait une réaction. Ces propos sont inacceptables."
Face à la polémique suscitée par sa déclaration, l'eurodéputée a présenté des excuses sur la chaîne de télévision suisse RTS dimanche 6 février." "Si des Suisses ont été heurtés, j’en suis désolée, parce que ce n’était ni l'intention ni le propos de cette interview. Celle-ci a été réalisée à mon retour d'Ukraine, avec un journaliste qui revenait lui-même d'Ukraine", a-t-elle justifié.
Mais Nathalie Loiseau, poursuivant ses explications, s'est de nouveau attirée les foudres des Suisses avec une phrase pour le moins maladroite. "J'ai une partie de ma famille qui vit à Annemasse, je ne peux pas vous dire autre chose." Problème : Annemasse n'est pas une ville suisse mais bien française, frontalière de la Suisse.
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