Il s'agit de l'acte 1 d'Agnès Buzyn. À peine nommée candidate pour reprendre la campagne avortée de Benjamin Griveaux à Paris, l'ancienne ministre de la Santé a souhaité entamer un rassemblement autour de sa candidature surprise. À commencer par Cédric Villani. Le candidat dissident avait refusé de rejoindre la campagne de candidat déchu.
Même Emmanuel Macron, avec lequel il s'était entretenu à l'Élysée, n'avait pas réussi à le convaincre "de se rapprocher de Benjamin Griveaux dans un esprit d'unité et de rassemblement afin de faire converger les projets", comme le rapportait l'entourage du président de la République. Fin de non-recevoir du côté du député de l'Essonne. "Entre l'appartenance à un appareil politique et l'engagement pour la ville qui m'a fait, je choisis de rester fidèle aux Parisiennes et aux Parisiens en maintenant ma candidature librement", avait-il lancé devant les grilles de l'Élysée.
Avec Agnès Buzyn, la situation ne semble pas s'être décantée. Dans un entretien au Parisien, la candidate durcit le ton. "Je lui ai tendu la main. Mais il a posé des conditions strictes : ce n'est pas comme cela que je travaille. Je ne suis pas dans le rapport de force. Et là, il a posé un rapport de force", explique-t-elle. Quant à un nouvel et éventuel échange, l'ancienne ministre clôt le sujet : "Non, ce n'est pas prévu".
L'équipe du mathématicien avait réclamé "l'ouverture à un accord de second tour avec les Verts pour réussir l'alternance à Anne Hidalgo sur une base écologiste et progressiste". "Agnès Buzyn devait nous recontacter à ce sujet, mais elle ne l'a jamais fait. D'où notre surprise, après la publication de l'article du Parisien", a indiqué à RTL.fr Rayan Nezzar, porte-parole de Cédric Villani. Cet accrochage entre les deux candidats vient contredire la volonté de rassemblement affichée par Agnès Buzyn.
La nouvelle candidate LaREM pour les municipales à Paris s'était entretenue le 17 février dernier avec l'ex-marcheur, au téléphone. Un échange durant lequel ce dernier a posé "ses conditions pour envisager d'éventuelles convergences", comme l'indique un communiqué de l'équipe Villani. Cette première prise de contact fut un "échange cordial" et "sur le fond" avec Agnès Buzyn pour qui il a "du respect" et "de l'estime", expliquait les proches du mathématicien.
Selon un sondage Le Figaro datant de ce mercredi 19 février, le rapport de force s'est inversé. Rachida Dati est en tête, avec 25% des intentions de vote. Suivie par Anne Hidalgo à 23% et Agnès Buzyn à 17%. À noter que l'ancienne ministre gagne 1 point par rapport à Benjamin Griveaux. L'écologiste David Belliard obtiendrait 14% des intentions de vote. Cédric Villani, lui, encaisse une chute de 3 point, à 7%.
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