En Direct
2 min de lecture
François Bayrou et Emmanuel Macron, le 12 avril 2017 à Pau
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Si l'on fait abstraction des dernières européennes, la dernière fois que le parti d'Emmanuel Macron et celui de François Bayrou ont eu à se répartir des candidatures, aux élections législatives de 2017, les négociations avaient failli mal tourner.
Très insatisfait du nombre de circonscriptions attribuées dans un premier temps à ses candidats MoDem, le maire de Pau avait été jusqu'à déclarer publiquement que son parti avait "fait élire" Emmanuel Macron (c’était 5 jours après son élection, ndlr) et dénoncé une "opération de recyclage du Parti socialiste".
Et donc deux ans plus tard, les discussions pourraient s’avérer encore plus complexes, entre un MoDem déjà bien implanté dans un peu plus de municipalités mais qui, en fonction de considérations locales, gouverne alternativement avec la droite et avec la gauche, et LaREM qui joue ses toutes premières élections municipales, avec un positionnement parfois difficile à trouver.
Dans certains cas, comme à Bordeaux, le parti présidentiel se tâte à défier le maire sortant, de droite, en l’occurrence, alors même que le MoDem co-dirige la ville. Même à Pau, les marcheurs ont caressé l’idée de présenter une liste face à celle de François Bayrou, révélait l’Opinion la semaine dernière. Une idée qui fait doucement rigoler dans les coulisses du pouvoir.
Chez les ténors de la majorité on essaye néanmoins de relativiser : "Un homme avisé en vaut deux, on est un peu… prévenus. Mais à ce stade il y a plutôt des risques de frictions que des problèmes définitifs", m’a confié hier un proche de François Bayrou. Mais concrètement, le président du MoDem souhaite gagner du temps pour les investitures, et n’a pas très envie de lancer les campagnes dès cet été...
Il n’a, par ailleurs, pas beaucoup aimé la tribune de la secrétaire d’État Marlène Schiappa au début du mois dans le JDD. Au point d’évoquer le sujet avec le chef de l’État, selon Le Parisien/Aujourd’hui en France d'hier. Avec deux députés, elle appelait les élus de toutes les sensibilités à "faire passer leur pays avant leur parti" en rejoignant LaREM.
Une tribune "débile" de l’aveu même d’un cadre de LaREM qui, pour autant, en "triple off", comme on dit, ne croit pas tellement à la survie du parti bayrouiste au sein de la majorité, et sourit : "Le MoDem, au final, il va être digéré, mais il ne faut pas le dire à François Bayrou…".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte