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"Sans lui je ne serai plus là, je n'aurais jamais connu ma fille" : victime d'un accident de la route, un parfait inconnu lui sauve la vie

Il suffit quelquefois de se trouver au bon moment, au bon endroit pour renverser le destin. Ludovic, Anne et Gauthier racontent leurs vies chamboulées par un événement qui aurait pu prendre une toute autre tournure, au micro de Faustine Bollaert.

Véhicule de pompiers (illustration)

Crédit : Quentin de Groeve / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Anges gardiens : quand des vies sont sauvées par des inconnus

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Eugène Duval

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Il y a des situations où tout semble perdu, avant qu'un ange gardien ne vienne contrecarrer les plans de la Grande Faucheuse. Ce fut le cas pour Gauthier, ce jour de 21 avril 2019.Une date qui coïncide avec la naissance de sa fille, et ce n'est pas un hasard. Ce jour-là, le motard était en route vers la clinique où sa femme est en train d'accoucher. 

Pressé d'être aux côtés de son épouse pour cet événement de vie, Gauthier emprunte le mauvais chemin. Alors qu'il tente de faire demi-tour, il dévie de sa trajectoire et se retrouve à contre-sens. Une voiture lancée à pleine vitesse le percute, l'impact est tel qu'il est projeté de "6 mètres à peu près", dit-il. Les blessures sont à la hauteur du choc : "l'artère fémorale de sectionnée et une perte de fémur osseux de 10 cm", poursuit-il sur RTL. 

Dans son malheur, le motard a toutefois un peu de chance : "un pompier me suivait derrière en voiture. Il était en civil, il n'était pas en intervention. Et c'est lui qui a fait les premiers soins". En même temps que sa femme accouche, le futur papa est donc transporté d'urgence à l'hôpital... Dans la même clinique que son épouse ! Opéré avec succès, Gauthier remercie aujourd'hui son ange gardien qui lui a sauvé la vie, et sans qui il n'aurait jamais connu sa fille. Mais sans pour autant connaitre son identité. Le centre de pompiers n'a jamais voulu la lui communiquer. "Pourquoi ils n'ont pas voulu ? Je ne sais pas", avoue-t-il. 

"Il y avait une présence qui était là et qui ne bougeait pas"

Ces anges gardiens, présents au bon endroit au bon moment, Anne en aussi rencontré un. Sans lui, elle ne serait pas au micro de Faustine Bollaert. "À l'époque, j'ai le début de la vingtaine, je traversais une forme d'effondrement psychique, de début de vie. J'étais extrêmement fatiguée, épuisée et j'avais vraiment une impasse devant moi", souffle-t-elle. En proie à des envies suicidaires, la jeune femme rédige une lettre d'adieu et se rend sur le quai du métro, dans le 10e arrondissement de Paris.  

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Assise proche de la rame, Anne se met à pleurer. Prête à passer à l'acte. Jusqu'à ce qu'une personne attire son attention. "J'ai réalisé qu'il y avait une présence qui était là et qui ne bougeait pas", se souvient la jeune femme. Une sorte d'ange gardien, veillant sur elle, sans intervenir. Le fait de croiser le regard de cet homme donne alors à Anne de l'espoir, l'envie de se relever. "J'ai reçu comme une décharge électrique, comme si la vie me traversait à nouveau (...) Il avait peut-être une cinquantaine d'années, entre 40 et 50 ans, vraiment un héros ordinaire", décrit-elle.

Le lendemain Anne entamait un travail de thérapie, lui permettant, dit-elle de "rallumer la flamme". Une flamme née d'une étincelle, provoquée par son ange gardien, qu'elle n'a malheureusement jamais revu. 

Il sauve un homme en arrêt cardiaque

Ludovic s'est, lui, retrouvé de l'autre côté de l'histoire, en revêtant ce fameux costume d'ange gardien. Le 8 mai 2012, il était en train de "courir avec un groupe de jeunes. À côté, un groupe de personnes était en train de courir, comme nous. Et au même moment, l'un deux s'est effondrée au sol", retrace-t-il. 

Les premières constatations sont rapides. L'homme ne respire plus. Ludovic entame rapidement un massage cardiaque. Grâce à cette intervention rapide, l'homme a recouvré son souffle, avant que les secours n'arrivent sur place et ne prennent le relais. Après cet événement fort en émotion, Ludovic est rentré chez lui, sans savoir qu'il allait recroiser, 13 ans plus tard, dans le même parc, la route de l'homme qu'il avait sauvé...

"Je l'ai reconnu physiquement. Je me suis approché de lui et lui ai demandé s'il s'appelait bien Jean-Luc et si c'était bien lui qui avait fait un arrêt cardiaque. Et très vite, il a pris du recul et la première chose qu'on a faite, c'est une photo, sourit-il. Il m'a raconté qu'il était tombé aussi dans le coma et qu'il avait eu des séquelles. Aussi qu'il avait des pertes de mémoire encore aujourd'hui. Mais il est en activité, il marche, c'est l'essentiel". 

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