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Le député LR, Olivier Marleix, est mort, lundi 7 juillet
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
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C'est une disparition qui a suscité un vent d'émotion auprès de la classe politique française. Olivier Marleix, député LR d'Eure-et-Loir, a mis fin à ses jours, lundi 7 juillet, à son domicile d'Anet, suscitant la stupéfaction et une vague d'hommages. De grande stature, fossette au menton et le front dégarni, l'ancien patron du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale (2022-2024), âgé de 54 ans, était père de deux filles. Il était le fils de l'ancien secrétaire d'État et baron politique du Cantal Alain Marleix.
Peu avant 15 heures, les gendarmes, alertés par l’assistante parlementaire du député et par la maire d'Anet, "toutes les deux inquiètes de l’absence de ce dernier à des rendez-vous prévus le matin en Eure-et-Loir et de son absence ensuite à l’Assemblée nationale", pénétraient dans son domicile. Ils "découvraient son corps inanimé, pendu (...) dans une chambre à l’étage de la maison", selon un communiqué du procureur de Chartres, Frédéric Chevallier.
Au terme des premières constatations médico-légales, "il peut être exclu l’intervention d'un tiers dans la survenance de la mort du député, la piste du suicide étant par conséquent privilégiée", a-t-il ajouté. Une autopsie sera pratiquée dans la matinée du mercredi 9 juillet. "Un téléphone et des ordinateurs" ont été saisis en vue d'être rapidement analysés mais "en l’état, aucun écrit n’a été retrouvé pouvant intéresser l’enquête", selon la même source.
Le président Emmanuel Macron, qui a souvent été la cible des attaques virulentes d'Olivier Marleix, a rendu hommage à un "homme politique d'expérience" qui "défendait ses idées avec conviction" dans un message sur le réseau social X.
Souverainiste assumé, le député d'Eure-et-Loir avait notamment fustigé la vente controversée en 2014 de la branche énergie d'Alstom à l'Américain General Electric, alors que le chef de l'État était ministre de l'Économie. Après avoir présidé une commission d'enquête sur ce rachat, Olivier Marleix avait saisi la justice en 2019, s'interrogeant sur le rôle joué par Emmanuel Macron.
De son côté, le Premier ministre François Bayrou a exprimé, sur le même réseau social, sa "stupéfaction" et son "immense tristesse", reconnaissant que "l'on ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains…"
À l'Assemblée, où Olivier Marleix siégeait depuis 2012, l'annonce de sa mort a bouleversé les députés qui ont observé une minute du silence. C'est la quatrième fois sous la Ve République qu'un député se suicide, après Aymeric Simon-Lorière en 1977, Pierre Bérégovoy en 1993 et Jean-Marie Demange en 2008.
Après avoir salué la mémoire d'un homme "droit, rigoureux, profondément humain", la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, proposera mardi 8 juillet à la conférence des présidents de la chambre basse qu'un hommage soit rendu à Olivier Marleix à 15 heures.
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