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Le macronisme survivra-t-il à Emmanuel Macron ? "Je le crois profondément", dit Clément Beaune sur RTL

Invité du "Grand Jury RTL - Le Figaro - Public Sénat - M6" ce dimanche 6 juillet, Clément Beaune souhaite que le macronisme perdure après la fin du mandat d'Emmanuel Macron.

Clément Beaune, invité du Grand Jury le dimanche 6 juillet 2025

Crédit : Nicolas Kovarik / Agence 1827 / RTL

Le Grand Jury de Clément Beaune

00:50:26

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À l'occasion d'un meeting des Jeunes avec Macron, rebaptisés Jeunes en Marche, le président de la République a fait une apparition surprise. Dans sa prise de parole, il a déclaré aux militants présents qu’il aurait "besoin d’eux pour dans 2 ans, pour dans 5 ans, pour dans 10 ans". Même après son départ de l'Élysée, le chef de l'État souhaite faire perdurer ses idées.

Le macronisme survivra-t-il à Emmanuel Macron ? "Je le crois profondément", déclare Clément Beaune au micro du Grand Jury RTL - Le Figaro - Public Sénat - M6, ce dimanche 6 juillet. Le Haut commissaire à la stratégie et au plan se "revendique" de ce mouvement. "Je souhaite qu'Emmanuel Macron, qui a fondé cette famille politique (...) participe au niveau national, européen au débat public par des idées, des propositions", assure-t-il.

L'ancien ministre rappelle tout de même qu'Emmanuel Macron est toujours président "pour encore de longs mois", mais il n'a pas souhaité se prononcer sur le nom du successeur. "Il faudra des gens qui représentent cette sensibilité à l'élection présidentielle et si possible pas trop", estime Clément Beaune. "Il y a des gens qui ont du talent, il y a des gens qui ont une expérience gouvernementale, de Premier ministre, il y en a plusieurs. On a suffisamment de personnes qui sont au niveau, je crois, pour être président de la République, pour pouvoir en tout cas prétendre l'être et faire des propositions politiques", poursuit-il.

Un successeur désigné "l'été prochain" ?

Le président Emmanuel Macron a lui-même estimé lors du meeting des Jeunes en Marche que l'heure n'était pas encore venue de discuter de 2027. "Si dans les deux ans qui viennent, on passe notre temps à parler de 2027, à ne rien faire, à être dans les calculs, à être dans les divisions, ce ne sera aucun d'entre nous dans deux ans", a-t-il déclaré.