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Marine Tondelier appelle la gauche et les Écologistes à se réunir jeudi pour préparer l'après-Bayrou

Lundi soir, Marine Tondelier a appelé la gauche et les écologistes à se retrouver jeudi pour "préparer la suite" face à la probable chute du gouvernement Bayrou. LFI a d'ores et déjà décliné l’invitation.

Marine Tondelier à Strasbourg, le 21 août 2025.

Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP

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La patronne des Écologistes Marine Tondelier a appelé lundi soir sur BFMTV la gauche et les écologistes, politiques et société civile confondus, à se réunir jeudi pour préparer "la suite", après la chute probable du gouvernement Bayrou le 8 septembre prochain.

"Chaque jour qui nous sépare de la bascule fasciste et chaque heure de chacune de ces journées, je veux la consacrer à trouver des solutions pour être une alternative crédible", a expliqué Marine Tondelier, alors qu'un vote de confiance lundi prochain à l'Assemblée pourrait signer la fin du gouvernement Bayrou.

"Je donne rendez-vous à toutes ces personnes" de la gauche et des Ecologistes, "qu'elles soient politiques ou de la société civile, ou des experts, jeudi", a-t-elle expliqué, disant avoir choisi cette date avec Lucie Castets, l'éphémère candidate pour Matignon du Nouveau Front populaire, qui milite toujours pour l'union de la gauche.

LFI décline l'invitation

Il faut "qu'on se retrouve, qu'on se mette dans une pièce et qu'on prépare la suite", a-t-elle insisté, pour évoquer "tous les scénarios qui peuvent arriver après, qu'il y ait une dissolution, qu'il y ait une nomination de quelqu'un plutôt de la gauche et des écologistes ou de quelqu'un d'autre", ou qu'il y ait "une destitution".

Elle a précisé qu'elle invitait "tout le monde", sans faire "d'exclusive. Je pense que c'est fini l'heure des exclusives et que ce jeu-là est une impasse pour tout le monde", a-t-elle encore ajouté.

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a d'ores et déjà fermé la porte à une participation insoumise. "Je suis prêt pour lundi soir, je n'ai pas besoin de faire des réunions avec qui que ce soit", a-t-il répondu sur BFMTV, argumentant que le Parti socialiste ne voulait pas de la présence de LFI.

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