Marine Le Pen nie tout lien de son parti avec l'attentat déjoué contre des musulmans. Dimanche 24 juin, un coup de filet par les forces antiterroristes a permis d'arrêter dix personnes soupçonnées de préparer une action terroriste. Ce sont des militants de l'AFO (Action des Forces Opérationnelles) qui n'ont donc rien à voir avec le Rassemblent national selon sa présidente.
Sur France Info, lundi 25 juin, elle a affirmé son "aversion totale contre le terrorisme qui est à combattre avec la plus grande fermeté". Elle a ensuite ajouté : "Je suis d'ailleurs la seule responsable politique à en avoir été victime ! On ne peut que se féliciter lorsqu'un projet d'attentat est déjoué."
Marine Le Pen fait ici référence à l'attentat à la bombe perpétré dans l'immeuble où elle habitait quand elle avait huit ans. Un épisode qu'elle a partagé en détails lors de l'émission Ambition intime, pendant la campagne présidentielle 2017.
Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1976, une bombe a explosé au sein de l'immeuble où se trouvait Marine Le Pen et ses sœurs. Elle évoque un "moment difficile" dont elle a des "souvenirs extrêmement précis". Elle décrit ainsi un "silence total" car "l’explosion vous assourdit", le "lit plein de verre".
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